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Uh uh uh, j'avais déjà bien rigolé en apprenant les faits voilà 4 ans. Après ça, j'avais commencé à échafauder tout un tas de théories dans l'optique que cette affaire soit le point de départ d'une série tv.
Mes questions restent en suspens :
Mais à quel moment 4 fonctionnaires décident de se lancer dans ce type d'escroquerie ?
Quel est le déclencheur ?
L'argent, seule et unique motivation ?
Comment ignorer les risques ? Pas seulement la police, mais plutôt en faisant concurrence aux dealers établis et à leurs réseaux internationaux ?
...
Enfin, terminons avec un aspect de la politique de Rebsamen qu’on oublie parfois trop vite : sa passion sécuritaire. Elle est ancienne, Rebs ayant été dès les années 80 chef de cabinet du ministre de l’Intérieur Pierre Joxe (voir plus haut). On se souvient aussi que pendant tout le quinquennat de Hollande il a espéré être nommé ministre de l’Intérieur... avant de finalement refuser le poste fin 2016, jugeant le délai avant la présidentielle trop court pour mettre en place des réformes.
En terme d’aménagement du territoire ce penchant s’est exprimé sous ses différents mandats, d’abord par la mise en place précoce de la vidéosurveillance urbaine (qui lui a valu les compliments du Point, qui vantait alors son « pragmatisme »), puis par la mise en place de « OnDijon », petit nom de la « Smart city » dijonnaise, dont le coeur est un centre de supervision urbain branché en permanence sur les centaines de caméras qui épient en permanence les rues dijonnaises.
Un contrepoint à la fiche wikipédia de cette cheville ouvrière de la sociale traîtrise.
On a parfois peur de créer un monstre, une vitrine écologique pour les métropoles. On a peur qu’un outil stratégique, la ZEC, devienne une réalité politique confortable qui nous distancie des luttes d’ailleurs. On a aussi peur de ne plus s’adresser qu’à des élites et de s’éloigner de nos camarades de toujours, de tomber amoureu·ses du pouvoir que nous donne le regard bienveillant des intellectuel· les qui nous soutiennent et de se rêver politicien·nes.
Au gré de leurs besoins, les villes étendent leurs frontières sur les territoires voisins. C’est le cas pour l’alimentation en eau potable, et comme d’autres villes, Dijon à partir de 1939 dépend de ressources exogènes. La nappe de la Saône devient une ressource clé de son développement. Grâce aux infrastructures hydrauliques, la ville se déploie et crée une souveraineté sur les communes de sa périphérie avec lesquelles elle fait commerce d’eau. Les lois de décentralisation lui donnent de nouvelles prérogatives sur la gestion durable de la ressource des bassins versants, un défi à relever en contexte de changement climatique. L’extension réticulaire et spatiale de la ville est parfois interrogée voire contestée par d’autres acteurs : certaines communes en quête d’autonomie en eau ou le Département de la Côte d’or.
« Quand on organise une soirée, on veut rendre les gens heureux le temps d’une nuit. Mais si la musique ou les rencontres humaines permettent de prolonger encore un peu plus ce bonheur, c’est encore mieux. C’est vraiment pour ça qu’on a fait ce club. Certainement pas pour gagner de l’argent car on n’a pas gagné grand-chose dans l’histoire. Mais au moins, on a rendu les gens heureux »
Un pari réussi qui aujourd’hui encore laisse des souvenirs indélébiles dont on ne parvient pas à se défaire. À l’image de ces vieux morceaux de carrelage rouge et noir que certains gardent encore précieusement chez eux comme un trésor. Pour ne jamais oublier ce qui s’est passé dans les nuits de l’An-Fer.
« Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n'empêcheront jamais le printemps. » Pablo Neruda
De la sueur et des frissons il y a vingt cinq années j'en ai laissé ! Merci à eux !!
Formé en 1993 suite au split du groupe Chishk'Kebab, la formation se compose de 6 musiciens : Hafid au chant, Markal chant/trompette, Sam sax, Mingo guitare, Fab batterie et Lulu basse. Hafid quitte le groupe rapidement. Une restructuration s'opère, Markal prend le lead sur le chant. Zippy rejoint le groupe.
Pensez à passer à LA Coursive dans le quartiers dijonnais des Grésilles pour rencontrer les agitateurs scientifiques. Et en savoir plus sur leurs actions.
AUX SCIENCES CITOYENneS !
from Stef Bloch - Filmmaker on Vimeo
"le chargé de développement de l’association, qui nous embarque pour une visite du musée situé entre Venarey-les-Laumes, Montbard et Semur-en-Auxois, au cœur de qu’il aime appeler le « Tripoli » local. (Tripoli étant le nom donné à une ville issue de la réunion de 3 autres villes, ndlr)"
Wesh, là j'ai bien rigolé ! Merci Pierrot ;)
Je relève la phrase suivante, "le simple fait de rendre la rue totalement inoffensive délie le pouvoir du souci de l’opinion publique et encourage la sécession des élites."
Invitons celles et ceux "qui n'ont rien à se reprocher" à la méditer.
Ajoutée le 19 mars 2020
Découvrez On Dijon aka smart-city, vous l'aurez compris la ville "intelligente". Et Big Brother y tient le rôle principal, mandaté par les élus et les géants industriels.
Intérêts économiques, solutionnisme technologique, quadrillage sécuritaire et vidéo-surveillance, risques totalitaires, big brother award, technopolice, crédit social, gafam, urbanisme...
Pour un aperçu des enjeux et des problématiques liées à la smart city, suivez les chouettes !
"Le samedi 1er février 2020 à l'Espace autogéré des Tanneries, à Dijon,, toute la journée et toute la nuit seront rythmées par des discussions, des ateliers et de l’électro en soutien à Dijoncter.info, mais aussi à de nombreux projets qui font vivre l’internet et l’informatique libre aujourd’hui."
La question essentielle c'est "Qui les renseignements généreux" vont ils envoyer pour documenter tout ça !
"Descriptif rapide ?
Guimba ne passera peut-être pas le nouvel an en France sauf si...
Complétez vous-même avec tous les moyens d'action à votre disposition."
"Dijon, sa moutarde, ses nonettes et maintenant son préfet qui monte la garde, grrrrr, prêt à en découdre avec les associations, les collectifs, les dangereux ennemis de la Loi, les dépenaillés classés à Dijon en deux catégories sociologiques par la préfecture et l'hôtel de police, les vieux gauchistes ou les jeunes-anars-des-Tanneries. Si vous êtes un nouvel arrivant dans cette ville, il faudra vous habituer à tous ces éléments de langage presque aussi sacrés que le kir et le pain d'épices."
"Nous n’avons pas d’opposition de principe quant à une forme de régularisation. Il n’est pas question de cela mais du respect de ce que nous avons construit : une vie collective qui prenne soin du territoire et des relations, qui entremêle les différents usages possibles d’un espace, qui laisse la place à la réflexion commune et à l’invention."
"Le maire de Dijon dit aujourd’hui que l’illégalité de notre présence doit cesser."
" Dans ses dernières déclarations François Rebsamen - le maire de Dijon - se plait à opposer les jardiniers et les habitants (une opposition qui, de fait, n’a jamais existé sur place), de même qu’il parle régulièrement des « anar’ des Lentillères ». Au conseil municipal du 16 décembre, il a déclaré qu’une expulsion ne serait « pas simple à réaliser avec les gaillards qu’on a là-bas »."
SACRÉ FRANÇOIS, tu fais bien rire tout le monde avec tes registres uh uh uh !
C'est avec sa vidéo Matin Soleil, que Christophe Querry, artiste dijonnais de 43 ans, s'est fait remarquer pamis les 80 000 contributions. Son petit court-métrage montre le quotidien de chanteur d'opéra un brin solitaire, entre préparation dans la salle de bain et échauffement de la voix.
"Lieu de création et d’éducation artistique dédié au jeune public (stages, animations, spectacles), l’équipement public redonne vie au seul bâtiment militaire conservé : la halle Bonnotte.
La halle Bonnotte pendant le chantier : installation des modules en bois qui hébergent les différentes activités culturelles. Photo : Correia.
La halle Bonnotte pendant le chantier : installation des modules en bois qui hébergent les différentes activités culturelles.
Son aménagement confié à l’Atelier Correia à Saulieu (Côte-d’Or) préserve la charpente métallique de style Eiffel."
Prochain grand rendez-vous : les Journées Européennes du Patrimoine, les 20 et 21 septembre 2014. Nous vous présenterons l’exposition : Les applications de l’électricité pendant la guerre de 1914 – 1918. visites guidées de cette exposition à 14h30 et 16h30.
Florilège non-exhaustifs des passages qui en dsent bien plus long que ce qui est écrit dans ce bon article. Si l'on recoupe avec ce que l'on vit en tant que parent d'élèves, c'est le pompon !
"Le message des formateurs en e-réputation est clair, les enseignants doivent se garder d’exprimer leur opinion publiquement, et donc sur Internet."
"Pourtant quand on consulte les textes, les choses sont claires : il n’y a pas, dans la loi, d’obligation de réserve pour les enseignants."
" Les fonctionnaires doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions » (article 26)."
"Dans une tribune célèbre, Anicet Le Pors, l’homme qui a conduit l’élaboration du statut général des fonctionnaires en 1983, rappelle le principe fondamental posé par l’article 6 de cette même Loi : « La liberté d'opinion est garantie aux fonctionnaires » et leur statut, ajoute Le Pors, « ne leur impose pas d’obligation de réserve ». Cette liberté d’opinion a pour conséquence « de permettre au fonctionnaire de penser librement, principe posé dès l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui vaut pour les fonctionnaires comme pour tout citoyen : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi." »"
"Nota 2 : on lira avec intérêt ce billet de blog de JC Geslot, "Encadrer la parole enseignante ? Il y a 150 ans déjà", signalé par le Café pédagogique, et qui parle d’« une double tradition de l’administration de l’enseignement de la France : le musèlement de la parole enseignante d’une part, et une politique de communication visant à donner une image lisse et positive du monde scolaire. » On lira aussi avec intérêt cet article de Louise Tourret sur Slate, qui écrivait en novembre « Il faut se méfier de celles et ceux qui voudraient nous faire croire que les profs ne sont pas censés avoir d’opinion sur ce qui se passe dans l’Éducation nationale »..."
[À SUIVRE en 2019...]