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Parmi les nouvelles générations, ils sont nombreux à rejoindre les villes pour les études, puis il y a ceux qui restent, souvent parce qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour partir. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel « tout le monde se connaît » et où ils peuvent être socialement reconnus. Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? À qui se sentent-ils opposés ou alliés ?
À partir d’une enquête immersive de plusieurs années dans la région Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de jeunes femmes et hommes ouvriers, employés, chômeurs qui font la part belle à l’amitié et au travail, et qui accordent une importance particulière à l’entretien d’une « bonne réputation ».
À rebours des idées reçues, ce livre montre comment, malgré la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, malgré le chômage qui sévit, des consciences collectives persistent, mais sous des formes fragilisées et conflictuelles. L’enquête de Benoît Coquard en restitue la complexité.
Sur un ton gentiment provocateur mais toujours bienveillant, il aborde bon nombre de sujets brûlants : la religion, le voile, le harcèlement scolaire, la formation des enseignants, le repli sur soi... et réussit même l’exploit de ne jamais se prendre les pieds dans l’écueil de la pesanteur.
« Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n'empêcheront jamais le printemps. » Pablo Neruda
La classe dirigeante française aime barboter dans les eaux troubles du racisme. Immigration, insécurité ou Islam restent leurs thèmes de prédilection pour détourner le regard des conséquences sociales de la crise économique.
Et ça recommence, encore et encore, c'est pas que le début, d'accord ou pas d'accord ?
Á l'occasion des 150 ans de la Commune de Paris, un pack de livres numériques du domaine public pour se replonger dans cet événement. Des romans et des témoignages à (re)lire pour continuer à faire vivre la Commune !
À #télécharger
« Tout est gris, ou noir, dans les pages impressionnantes de Baptiste Deyrail. (…) On naviguerait presque entre néo-réalisme et cinéma expressionniste allemand. Il en ressort une atmosphère souvent oppressante mais aussi pas mal de poésie, surtout dans les paysages de nuit. »
- Actuabd.com
Au nom de tous les miens !
"Pour savoir ce qu’on fait avec le signifiant « république », il faut d’abord savoir où on en est avec lui aujourd’hui. Où on en est, je crois que c’est désormais très évident : à la droite de la droite. Il faudrait s’interroger pour savoir si un signifiant politique majeur a jamais connu pareille glissade en un si court laps de temps. Nous avions vécu une longue période où « république » était indubitablement un marqueur de gauche ; en trente ans, il est devenu un point de revendication de tout ce qui est à droite, voire très à droite, voire à l’extrême-droite. L’ancienne UMP se rebaptise « Les républicains », la macronie pré-fasciste est « La république en marche », même le RN se revendique républicain. Mais surtout « république » est désormais le parfait faux-nez, je dirais même le faux-nez de tous les faux-nez : les faux-nez de la « laïcité », du « féminisme » et, pourquoi se gêner, de « l’universalisme », sont abrités, et rassemblés, sous le grand faux-nez synthétique de la « république ». En fait « républicain » est désormais un clin d’œil, un demi-mot, un code name, un point de ralliement (à peine) masqué. "
Je relève la phrase suivante, "le simple fait de rendre la rue totalement inoffensive délie le pouvoir du souci de l’opinion publique et encourage la sécession des élites."
Invitons celles et ceux "qui n'ont rien à se reprocher" à la méditer.
Précarisation des autrices et même constat que dans le monde du travail en général. La bagarre s'organise, et c'est cool !
"En cas de pressions (« Si tu fais grève, je te licencie », « Si tu fais grève, je ne te renouvelle pas ton CDD », « Si tu fais grève, je te mets au placard », etc.) : conserve toute menace écrite de ton employeur ; note celles qu’il exprime oralement ; en cas de mise au placard, note tes horaires et les tâches effectuées pendant. Tout cela pourra te servir au cas où tu déciderais de poursuivre ton employeur en justice."
Pour un graphisme de lutte !
Déjà que le sous-titre "Petit traité d'humanisme à la française " est un brin acide, alors la suite Madame Michu...
"Une histoire d'autant plus édifiante qu'elle est historique… Et que Charles-Henri Sanson deviendra lui-même, quelques années, plus tard le véritable régicide officiel, celui-là même qui guillotinera Louis XVI et Marie-Antoinette."
Ah ça ira ça ira.... à la Lanterne !
Amies féministes, ma fille, femme d'avec qui je vis je vais et je viens, prenez le temps de lire les propos de Claro. C'est excitant je trouve. Surtout la chute m'a bien fait marrer.
Amis, mes fils, les gars, inconnus des faubourgs et des quartiers huppés, prends toi aussi le temps de lire. Au pire, ça te fera réfléchir, et "pataper" espérons le.
"Entartons, entartons les pompeux cornichons !
Votre présidentielle, vous l’aurez dans le fion !"
"Serment : En ce 8 octobre, nous saisissons nos bâtons, symbole de notre détermination et outil de protection de cette ZAD que nous aimons. En les plantant aujourd’hui, nous scellons dans le sol de Notre-Dame-des-Landes notre serment collectif de revenir, si nécessaire, défendre la ZAD. Nous ne nous soumettons ni à la loi du profit, ni à celle du plus fort :
nous sommes là, nous serons là !"
"En France l’espace public est public, par définition, la seule chose qu’on peut transgresser en entrant dans un site public c’est le règlement interne, un arrêté éventuellement, municipal, préfectoral ou ministériel, raconte Lazar Kunstmann, porte parole du groupe Untergunther. C’est à peu près du même niveau de criminalité qu’un stationnement sur une place de livraison."