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Quelques brillantes réflexions à propos des addictions dues aux objets temporels et à l'abandon de conscience.
D'ailleurs ce site 'toupie' est une vraie mine d'or.
Pourquoi nos ados semblent trouver autant de plaisir dans les réseaux sociaux ? Quels sont leurs effets sur l'estime de soi ?Leurs dangers ?Tant de questions qui sont le terrain de tensions entre adultes et ados. Mais pour avancer, ne faut-il pas comprendre ce que nourrissent comme besoins les réseaux sociaux et regarder en face, adultes comme ados, nos usages ? Car si les adultes doivent poser des limites, il est nécessaire de créer, avec les ados, des espaces de discussion et les aider à construire un regard critique sur leurs pratiques. C'est donc avec humour et pédagogie que Cookie Kalkairse lance dans cetteé tude pour soutenir parent et ados à poser un cadre à leurs usages
L’accompagnement de l’école doit également concerner l’usage technique des outils, car les déficits de compétences des jeunes sont encore nombreux. Or, la maîtrise opératoire des équipements ne peut pas provenir uniquement de leur expérience personnelle, plus tournée vers les réseaux sociaux et les jeux. « Leur expérience acquise n’inclut généralement pas l’usage de logiciels et les pratiques pouvant être utiles dans des situations scolaires. Dans le cadre des enseignements hybridés ou à distance, cela fait obstacle à l’apprentissage », [...]
Un intéressant embryon de réflexion pour passer à l'action.
Et là, après lecture, c'est pas plus clair ?
Ces technologies ont quelque chose d’ensorcelant. Elles paraissent sublimer la pesanteur de la vie matérielle. Elles donnent l’impression de nous délivrer des contraintes du temps et de l’espace, des efforts physiques pour nous nourrir, des efforts moraux pour vivre avec les autres. On ne veut pas voir ce qu’il y a derrière l’écran, ni les dégâts sur la nature, ni les rapports de domesticité et d’exploitation abominables qui perdurent ou resurgissent. Commander sur Amazon, par exemple, c’est s’éviter un déplacement dans un magasin. Mais c’est aussi commander au sens propre : donner des injonctions. C’est de la néo-domesticité.
à propos de la voiture électrique & consort
Dans dix ans, il sera évident que ces innovations déplacent et aggravent la catastrophe écologique, mais ce sera trop tard parce qu’elles se seront imposées dans les usages.
Il a trouvé la foi !!!
[...] la numérisation intégrale de la vie personnelle et sociale doit permettre une rationalisation des dépenses d’énergie, une limitation à juste ce qu’il faut de pollutions et de destructions, un arrêt des gaspillages. Des capteurs partout dans les maisons, les rues et les usines ; des applications de smartphone pour chaque geste du quotidien ; de l’intelligence artificielle et du calcul quantique pour gérer l’ensemble de nos activités, de nos interactions et de leurs conséquences – dans l’atmosphère, l’eau, les sols, dans nos corps aussi.
"Les cadres de la Silicon Valley mettent leurs enfants dans des écoles sans ordinateur" = argument énervant.
Le numérique à l’école, ce n’est pas seulement une lubie moderniste et technophile, c’est aussi un impératif social, celui de ne pas se laisser se creuser encore plus le fossé des inégalités que l’école peine à combler (voire contribue à élargir).
Magique, ludique, cosmique
Les enfants grandissent dans un monde digitalisé au sein duquel ils et elles interagissent avec de multiples outils : écrans, robots ou assistants vocaux. De ces nouvelles pratiques émerge une culture que certains nomment “culture numérique”. Dans cette culture, les interfaces tangibles ou conversationnelles sont le fruit de production alliant Science et Design, au sein d’espaces de création appelés “fablabs”. Dans ce dernier épisode, nous partirons à la recherche d’un autre numérique grâce à l’exploration de nouveaux dispositifs dans lesquels les sens et le mouvement sont placés au cœur des interactions.
Ça se complique
Si l’exposition de l’enfant de moins de 3 ans à la télévision semble avoir des effets néfastes
sur le développement socio-cognitif et langagier, les conclusions concernant les outils
numériques mobiles (tablettes, smartphones) sont encore incertaines.
Un développement logique
Dans ce deuxième épisode, nous vous proposons d’explorer quatre éléments essentiels au développement du tout-petit sur lequel l’utilisation d’outils numériques pourrait avoir une influence : le jeu, la relation parents-enfants, l’acquisition du langage et enfin le développement sensori-moteur.
Un ensemble de problématiques
Face aux changements entraînés par la révolution numérique, les familles et les professionnelles de petite enfance se retrouvent déconcertées. Les recommandations concernant l’utilisation des écrans par le jeune enfant se multiplient alors que du côté de la recherche, les travaux sont toujours en cours...
Je me lance dans ce cours en ligne qui tombe à-pic !
"le MOOC “La petite culture numérique : le développement du tout-petit à l’ère numérique” réunit de nombreux acteurs et actrices de la petite enfance (chercheur•e•s, professionnel.le.s de petite enfance, designers, acteurs et actrices politiques, etc). En cinq épisodes, ce MOOC questionne la relation du jeune enfant à la culture numérique et encourage l’éveil de l’esprit critique de chacun.e autour d’un sujet encore en pleine exploration. Plus qu’un simple partage de connaissances, il s’agit de créer avec tou.te.s les participant.e.s une communauté apprenante de la petite enfance au XXIème siècle.
"Nous avons conçu les apports didactiques de cette bande dessinée comme un levier pour enclencher avec les jeunes lecteurs des débats sur leurs usages, pratiques et perceptions du numérique. Ainsi, la bande dessinée Dans la tête de Juliette se propose comme un outil éducatif et pédagogique au service du dialogue entre jeunes mais aussi avec les médiateurs (parents, enseignants, professionnels du livre et de l’information, médiateurs numériques, éducateurs…)."
"En consultation, les pédiatres remarquent chez les tout-petits exposés à la télévision, au smartphone ou encore à la tablette des troubles du comportement et de l’apprentissage tels une intolérance à la frustration et un rejet des limites, mais aussi un retard de langage. À l’adolescence, période clé pour le développement du cerveau, les pratiques numériques se multiplient avec l’utilisation massive des réseaux sociaux et des jeux vidéo. Outre la mécanique des applis qui stimulent notre circuit de la récompense pour nous rendre dépendants, les médecins dénoncent aussi l’augmentation de l’addiction aux jeux vidéo, une maladie reconnue depuis 2018 par l’Organisation mondiale de la santé. En Chine, un des pays les plus touchés par le phénomène, les parents sont nombreux à envoyer leurs enfants dans des centres de désintoxication spécialisés qui « soignent » à coups d’entraînements militaires et de séances de méditation cette « pathologie » assimilée à une déviance."
Où l'auteur de cet article cite justement l'ouvrage La Fabrication du Crétin Digital de Michel Desmurget et l'implication commerciale plus que pédagogique de l'investissement par les États dans le tout-écran.
"En définitive, si l’enseignement par le numérique (et non du numérique dont l’utilité est incontestée) constitue bel et bien un miroir aux alouettes pédagogique, il se traduit par une consommation de produits numériques de nature à accentuer la dépendance des enfants et adolescents à leur égard. Le meilleur des mondes ?"
Je en sais pas si beaucoup d'entre vous suivent ces questions de la classe et du numérique mais Michel Guillou, encore une fois trouve les bons mots.
Et tout ça en (quasi) "extase" te le deviche tourneur devant ce rapport de l'inspection générale. Wow!!!