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"En effet le 21 août dernier, china.com.cn un organe d'information géré par l'État chinois, a publié un article sur les projets de Scratch. Il a affirmé que la plateforme hébergeait « beaucoup de contenu humiliant, faux et diffamatoire sur la Chine », qui incluait le placement de Hong Kong, Macao et Taiwan dans une liste déroulante de « pays » indépendants. Le papier indique que « tout service distribuant des informations en Chine » doit se conformer à la réglementation locale. Il suggère également que le site web et le forum d'utilisateurs de Scratch ont été interdits dans le pays."
un rien susceptible le parti o_O
Encore et toujours des questions pertinentes mais que l'autruche persiste à mettre dans le trou et d'y mettre sa tête (et celles des élèves ˆ ˆ) par dessus >>> « Comment l’école publique pourrait-elle rester en dehors de cette dynamique ? C’est un défi et une chance de permettre notamment aux élèves d’être plus actifs et autonomes dans leur travail et leurs apprentissages. Comment l’école pourrait-elle développer efficacement la réflexion sur les applications, les services, les contenus, les technologies de la communication et un regard critique sur leurs usages tout en en interdisant l’utilisation ? »
"Mais comment cet "Internet chinois" est-il structuré ? "Si j'étais Pékinois", une websérie d'ARTE en six épisodes."
Chacun se fera son idée sur ladite structuration de l'Internet chinois, mais ces 6 épisodes valent le détour.
Il me semble que le seul moment où est évoqué la structuration technique du réseau, hormis l'évocation du firewall chinois à ne pas comparer à une muraille, c'est l'épisode sur Jack Ma.
Les serveurs d'Ali Baba semblent jouer un rôle dans l'existence du fameux crédit social. Comme si Amazon centralisait toutes les notations propre à une id, c'est à dire à un citoyen. Pas très rassurant.
Florilège non-exhaustifs des passages qui en dsent bien plus long que ce qui est écrit dans ce bon article. Si l'on recoupe avec ce que l'on vit en tant que parent d'élèves, c'est le pompon !
"Le message des formateurs en e-réputation est clair, les enseignants doivent se garder d’exprimer leur opinion publiquement, et donc sur Internet."
"Pourtant quand on consulte les textes, les choses sont claires : il n’y a pas, dans la loi, d’obligation de réserve pour les enseignants."
" Les fonctionnaires doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions » (article 26)."
"Dans une tribune célèbre, Anicet Le Pors, l’homme qui a conduit l’élaboration du statut général des fonctionnaires en 1983, rappelle le principe fondamental posé par l’article 6 de cette même Loi : « La liberté d'opinion est garantie aux fonctionnaires » et leur statut, ajoute Le Pors, « ne leur impose pas d’obligation de réserve ». Cette liberté d’opinion a pour conséquence « de permettre au fonctionnaire de penser librement, principe posé dès l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui vaut pour les fonctionnaires comme pour tout citoyen : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi." »"
"Nota 2 : on lira avec intérêt ce billet de blog de JC Geslot, "Encadrer la parole enseignante ? Il y a 150 ans déjà", signalé par le Café pédagogique, et qui parle d’« une double tradition de l’administration de l’enseignement de la France : le musèlement de la parole enseignante d’une part, et une politique de communication visant à donner une image lisse et positive du monde scolaire. » On lira aussi avec intérêt cet article de Louise Tourret sur Slate, qui écrivait en novembre « Il faut se méfier de celles et ceux qui voudraient nous faire croire que les profs ne sont pas censés avoir d’opinion sur ce qui se passe dans l’Éducation nationale »..."
[À SUIVRE en 2019...]
"on censure aussi le père Noël dans la capitale du Yunnan (Kunming), à 2.500 kilomètres de Pékin. Là aussi, les festivités et le bonhomme en rouge sont prohibés."
"Face au rouleau compresseur de la culture occidentale, qui se diffuse peu à peu en Chine, Xi Jinping a entrepris de défendre les valeurs traditionnelles chinoises."