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Cet enjeu est particulièrement crucial pour les retraité.e.s les moins favorisé.e.s socialement, qui ont plus de probabilité d’être non-usager.e.s ou usager.e.s partiel.le.s, tout en étant plus souvent amené.e.s que les autres catégories de population à échanger avec les institutions publiques.
Ajoutons par là-dessus que ces vieux peuvent aisément revendiquer le fait qu'ils n'ont pas envie. Lassitude à l'adaptation...
"Nous pensons que la fracture n’est pas que matérielle ou instrumentale, elle est aussi culturelle. La plupart des personnes qui viennent à nous spontanément pour être accompagnées sont réfractaires au numérique, ou plutôt à la dématérialisation des services publics. Et si elles souhaitent se former, c’est pour satisfaire une curiosité personnelle et non pour être rendues autonomes dans leurs démarches administratives (qui soit dit en passant est l’aspect le plus rebutant du numérique). Elles font partie des déconnectés volontaires. Aussi, il nous semble important de favoriser l’appropriation culturelle à partir de projets collectifs qui permettront de faire société avec le numérique."
“La stratégie du gouvernement n’est pas de numériser pour numériser et remplir le top 250. Nous mettons toujours la quantité et la qualité en face-à-face”, a insisté plusieurs fois la ministre, tout en rappelant les plans de déploiement de 4 000 conseillers numériques, ainsi que l’ouverture de maisons France Services dans chaque canton du pays.
"La dématérialisation croissante des services publics présente trois sortes de risques :
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donner le sentiment que l’administration se déshumanise, s’éloigne des citoyens et de certains territoires, privilégie une partie de la population plus à l’aise avec internet, cherche surtout à faire des économies ;
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complexifier les démarches, lorsque le parcours sur internet a été mal conçu, et qu’il est très difficile de joindre un agent pour se faire assister ;
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éloigner encore davantage du service public les usagers ayant des difficultés avec l’utilisation des outils numériques parce qu’ils n’ont pas accès aux équipements, parce qu’ils ont du mal à s’en servir, parce que leur zone est mal couverte en réseau internet, parce qu’ils maîtrisent mal la langue française."
"En utilisant l’agrégateur d’identités numériques #FranceConnect, l’usager bénéficie d’échanges automatiques de données entre administrations, avec par exemple le préremplissage des formulaires."