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Sarko, Khadafi,vpouah, on voudrait mieux comprendre.
Pour ma part, ce cinéma social avec une caméra qui cadre serrée, où le rythme est oppressif et où il n'y a pas ou peu de salut, ça me va droit au cœur.
Alors il faut lire des critiques sur Sens Critique pour s'apercevoir que des cinéphiles sur entrainés ont, eux, des arguments tellement imparables qu'ils semblent que la palette des sentiments soit sans limite du moment qu'on note, trie, met dans des cases.
Ce film m'a touché. Et pour ce qui est du misérabilisme évoqué dans certaines critiques, je crois qu'il suffit de fréquenter la télévision quotidiennement pour en avoir pour son argent.
Ça sort ces jours-ci mais ça m'étonnerait que ça passe en #HotCôteDor...
[...] la réalisatrice restitue le parcours de rupture de nombre d’enfants pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. Elle parle du ratage d’un dispositif qui ne sait pas toujours écouter les enfants, les accueillir au plus près de leurs besoins et leur souffrance. Elle parle à demi-mots de son propre sauvetage par les lettres, le cinéma, là où son frère tente de se sauver dans la fuite et le passage à l’acte.
Élève brillante, Sanou a grandi dans le 93 et intègre le prestigieux lycée Henri-IV. En échange d’une bourse, elle devient la tutrice de Khady, une élève de son ancien collège. La chronique scolaire d’une année décisive, portée par Déborah François et d’épatantes jeunes comédiennes.
Elle appuie sur la gâchette et donne envie de voir, et de savoir.
Mais Audrey Estrougo réussit à illustrer combien le duo a progressivement accepté de se débarrasser de tout un entourage amical pour mieux gravir les échelons de la gloire.
Bijou :!
"Regarde les hommes tomber", "Sur mes lèvres", "Un prophète"... : en huit films, Jacques Audiard a renouvelé le cinéma français. Une exploration subtile de l’œuvre et de la personnalité d'un cinéaste majeur et tourmenté, resté jusqu’alors "très discret".
"Que s'est-il passé la minute d'avant la prise d'une photo historique ? Qui sont les personnes derrière les objectifs de caméras braquées sur l'Histoire ? Une série en forme d'hommage à toutes celles et ceux qui depuis 120 ans courent le monde pour nous le raconter.... en images."
L'ambiance et les actrices-acteurs nous font faire un périple initiatique pour un beau film de jeunesse.
la stasi et la poésie
Premier long métrage de Georges Lucas produit par FF Coppola cité dans ma lecture du moment [Le logiciel qui murmure à l'oreille des prolos. Sombre guidage vocal dans les entrepôts de la grande distribution, par David Gaborieau].
"Le pouvoir semble détenu par une sorte de caste qui dispose d'une force de renseignement et de répression terrible. Les dirigeants ont accès aux conversations des gens, ils peuvent les voir et les entendre à l'aide de caméras. Ils ont même un contrôle mental sur la population (...)"
Court métrage d'animation qui porte un regard humoristique sur notre rapport à la technologie. Pendant qu'Audrey attend de l'aide pour résoudre un problème d'ordinateur, elle rêve de l'époque où la technologie n'avait pas encore compliqué son existence. Film sans paroles.
Supinfocom, producteur de talents : Nicolas Deprez, Laurent Jaffier, Pierre Lippens, Gabrielle Lissot ont réalisé, dans le cadre de leur projet de fin d'étude, ce très beau court-métrage d'animation à découvrir dans le suite de ce billet qui envisage, à sa manière, la persistance des choses...
Attention, vous seuls aurez vu les trucages, pas les clients de la brasserie :) !
Pour parfaire ma culture vinyl j'ai regardé : http://videos.arte.tv/fr/videos/vinylmania-4234866.html
VINYLMANIA <<<<<<<<<<<<<
Mais ça ne dure que 7 jours sur Arte...
La #Fondation #Blender a encore frappée !
« Ce film éblouissant dévoile les prouesses que l’on peut faire avec un logiciel gratuit en 2019
Et avec beaucoup de travail et d'acharnement... »
https://dailygeekshow.com/blender-court-metrage-spring/
et #libre aussi :p
"A travers un dispositif fictionnel original, Radu Jude évoque le massacre d'Odessa, perpétré par l'armée roumaine, alliée aux nazis. Un film engagé qui traque les refoulements de l'histoire officielle."
Et par ici, quelle dispositif pour quel rapport faudra(it) il mettre en oeuvre pour que les criminels soient simplement mis en lumière.
Papon 61 et beaucoup d'autres...
ÉPOUSTOUFLANT et émoustillant. Distribution du tonnerre, et story-board prophétique.
"Avec ses principaux artisans, dont le cinéaste, retour sur l'adaptation grandiose, mais avortée, du célèbre roman SF de Frank Herbert par Alejandro Jodorowsky. Une ébouriffante plongée dans la contre-culture des années 1970, sortie en salles en 2016."
A voir jusqu'au 16 mars 2019...
Les dessous moite de la Havane entre prostitution et cabaret de travestis. Subversif ? Non, un conte initiatique fin et pertinent, magnifiquement incarné par la sensibilité de son jeune acteur principal qui apporte une grâce essentielle à son personnage en quête d'affirmation de soi.
Les vies de Lenny Wilson, vu sur Arte. Très recommandable même si Bob Wilson est une fiction.
Liu Jian rappelle avec brio que le cinéma, y compris le cinéma d'animation, est autant une affaire d'images qu'une affaire de sons.