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44 titres au top qui font passer par tous les états
La nouvelle doctrine est en effet extrêmement claire : pour des raisons de souplesse et de mutualisation des coûts, les ministères doivent privilégier l’hébergement de leurs outils numériques sur le cloud plutôt que sur leurs propres infrastructures, mais dès lors que les logiciels manipulent des données sensibles, ces ministères sont tenus d’utiliser le cloud interne de l’État ou bien une offre labellisée SecNumCloud par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et immunisée contre toute réglementation extracommunautaire.
OK d'accord mais c'est quoi et c'est où "le cloud interne de l'Etat ou bien une offre labellisée SecNumCloud" ? Ah oui, Oodrive, Outscale et OVH, pour le troisième OK, allons voir les 2 autres.
De la fabrication d’un smartphone à l’alimentation d’un centre de données, le numérique a un impact négatif croissant sur notre environnement. Pour y remédier, il faut promouvoir la sobriété numérique. L’idée : interroger nos besoins en matière de numérique et raisonner nos usages. Chez vous, cela peut commencer par quelques gestes que nous vous présentons dans ce troisième article de notre dossier spécial « Transition écologique et sobriété » réalisé en partenariat avec l’ADEME, l’Agence de la Transition Écologique.
Des recommandations (de bon sens) loin d'être inutiles. Mais qu'en est-il des engagements industriels disruptifs (!!!) d'avec le modèle carnassier qui consiste à sur-exploiter la ressources en faisant porter la responsabilité aux usagers-consommateurs ?
"Dans la campagne où je vis, où tout le monde dépend de la voiture personnelle, les élus ont déjà totalement intégré le concept. Quand on évoque la nécessité de créer des transports en commun, ils répondent qu’il ne faut pas s’en faire et nous esquissent à grands traits un horizon radieux de navettes automatiques sillonnant les collines. Et donc ? Donc il faut attendre. Et une navette avec conducteur qui sillonnerait la campagne à la demande, à partir d’une étude des trajets existants ? Ah, c’est beaucoup trop cher, irréaliste, et puis il va y avoir les véhicules autonomes – lesquels, à l’inverse, semblent parfaitement réalistes, malgré les routes escarpées, les éboulis, le verglas, les biches qui traversent et l’absence d’infrastructures de big data."
"Vous connaissez peut-être Antonio García Martínez ? Ancien analyste financier chez Goldman Sachs, il a créé une start-up rachetée par Twitter, s’est fait embaucher par Facebook avant de tout plaquer (avec pas mal d’argent en poche). Sur la Silicon Valley, dont il décrit le quotidien dans un best-seller intitulé Chaos Monkeys, il fait ce commentaire lapidaire : « Chaque fois que je rencontre quelqu’un d’extérieur à la Silicon Valley – quelqu’un de normal –, je peux trouver dix entreprises qui travaillent comme des dingues pour lui piquer son job [20]. » Et même si je sais que vous ne le diriez pas en ces termes, c’est ce que vous êtes en train de faire. La technologie que vous développez est l’instrument d’une guerre de classes. Une guerre silencieuse dans laquelle la bourgeoisie entrepreneuriale du numérique œuvre, le plus souvent sans s’en rendre compte et en toute bonne conscience, contre la majorité des travailleurs et travailleuses."
"Il y a les financements des investisseurs et les financements publics, largement dictés par la guerre économique. Perfectionner les véhicules autonomes, c’est, consciemment ou inconsciemment, participer à cette guerre entre « les gens qui diront aux ordinateurs quoi faire, et les gens à qui les ordinateurs diront quoi faire », pour reprendre la formule de Marc Andreessen, fondateur du navigateur Web pionnier Netscape."
Ami•e•s, entends-tu, les pales qui assassinent et altèrent nos forêts et nos terres ?
La Haute-Marne, c'est à peine à une centaine de kilomètres de l'Auxois où je vis.
Ici c'est le même constat, même combat.
Dans notre village, "au coeur du territoire", la société Intervent portait un méga-projet écocide et bordé de la corruption qui va bien. Plusieurs mâts avec leur aérogénérateurs auraient mesuré jusqu'à... 206 mètres. Pour l'instant la Justice a mis un frein au déploiement. Mais jusqu'à quand ?
Toujours plus haut, toujours plus loin, pour enfin atteindre l'orbite sur lequel la vitesse de croisière qui ferait du porteur de progrès industriel le bon gros con (même pas du village).
"Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse…
Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Histoire des paysages (éd. Errance), (...)"