905 liens privés
Voilà pour commencer :
Ce n’est pas au numérique en tant que tel ni à la nouveauté technologique qu’ils sont sensibles, mais à l’activité qu’on leur propose de faire avec.
AÎe, Snapchat a raflé de la part de marché ? :
Avec l’entrée du numérique scolaire dans l’enceinte familiale, les parents les plus attentifs sur le sujet nous disent avoir dû lâcher du lest dans le contrôle de ce que faisait leur enfant sur l’ordinateur ou la tablette. Pour les jeunes, l’école est d’ailleurs parfois devenue un alibi, une stratégie pour convaincre les parents de les laisser utiliser Internet ( « je fais cela pour l’école ») et retrouver cet espace-temps à eux.
Alors oui, ils font ça, mais qui leur en voudrait, personne ne leur a jamais enseigné les bases :
Certains jeunes finissaient d’ailleurs par prendre en photo leur travail pour l’envoyer ainsi, une « compétence » acquise par l’expérience à travers leur utilisation des réseaux sociaux…
WOUAH ! je manque de choir ;
L’utilisation éducative du numérique nécessite donc une formation des élèves.
Juliette Keating a bien toujours la plume acérée. Encore & toujours merci pour ça (et le reste).
"Plutôt que d’offrir à chacun et chacune de nos enfants les outils culturels et intellectuels qui leur permettent de s’armer contre tous les fanatismes, de résister aux manipulations et de penser par elles-mêmes, les irresponsables au pouvoir réduisent le nombre d’heures de cours, ferment des classes, augmentent les effectifs, refusent de recruter des enseignantEs supplémentaires. Doit-on rappeler que l’assassin de Samuel Paty est un jeune adulte que l’on a vite renvoyé à son identité « tchétchène », alors que, réfugié à six ans, il a fréquenté nos écoles, nos collèges, comme tous les enfants de France ?"
"- Il serait intéressant d'intégrer à la formation, par exemple, quelques séquences sur l'islam. Ne serait-ce que pour que tous les professeurs aient les connaissances de base quand on leur pose des questions. Le système démocratique permet à chacun de s'exprimer, d'échanger, et l'école doit permettre de comprendre ces problématiques. La laïcité n'a pas à être débattue, pas question de transiger sur le principe. Ce dont on doit débattre, c'est la manière dont on l'applique en tenant compte des évolutions contemporaines."