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Ça ne coûte vraiment rien de le répéter :
« Nous pensons à nos grands-mères et à nos grands-pères qui, s'ils avaient dû vivre au début des années 1940 dans un monde saturé des technologies que vous fabriquez, n'auraient pas survécu plus de trois semaines dans la clandestinité, et n'auraient pas pu organiser des réseaux de solidarité dissidents pour résister au régime nazi. » La Quadrature du net
"Qui nous surveille aujourd’hui ? Les data brokers qui n’ont pas pignon sur rues, les marchands d’armes numériques qui vendent des logiciels espions sous le manteau… Mais aussi des dispositifs qui refusent de se présenter tels qu’ils sont réellement : les réseaux sociaux, Instagram et Facebook en tête, les caméras Ring d’Amazon, qui nous assignent quasiment à résidence, ou encore les assistants vocaux… "
"L’enjeu n’est pas de protéger sa vie privée. La notion même est arbitraire, puisque sa définition varie d’un individu à l'autre. Il s’agit plutôt d’exercer notre droit de délibérer collectivement de nos espaces de retrait."
Parfois un long dessin vaut beaucoup mieux qu'un non-discours.
L'Opinion n'a honte de rien, mais pas autant que les 2 affreux, ou plutôt les larbins qui ont rédigé ce torchon techno-fasciste.
Y aurait-il un livre de trop sur ce sujet ? Faut-il comme lui "résider dans ces territoires" ou s'en tenir à l'écart ?
Le mieux est de parcourir cet ouvrage pour se faire son idée.
"Des caméras intelligentes du Xinjiang à nos profils Facebook, les dispositifs de surveillance s’éparpillent jusqu’à donner l’illusion de disparaître. Parce qu’ils sont partout, nous ne les voyons plus nulle part."
Avec quelques textes sur des technologies qui renforcent les frontières.
"À travers. Creuser les murs, brûler les frontières Petit journal contre les frontières publié sur internet et diffusé dans la rue. Dans ce numéro 2 : une recension chronologique d’actions menées en 2019 contre la construction d’une prison pour étranger.e.s à Laval, près de Montréal (au Canada) ; des brèves qui racontent des actes de lutte et de résistance ; quelques textes sur des technologies qui renforcent les frontières. Bonne lecture ! À travers n°2, janvier 2020, en PDF (deux pages A3). "
En PLS tout le monde, le tanxia informatique, électronique et totalitaire déferle en force.
"Entre 1980 et aujourd'hui, la part de la population chinoise résidant en ville est passée de 18% à 58%. Ce chiffre devrait encore s'accroître de 292 millions de personnes d'ici à 2050. La Chine compte 662 villes, dont 160 dépassent le million d'habitant·es."
no comment - tout va bien
"Aujourd’hui, c’est Cedric O, le secrétaire d’État au numérique, désigné en toute opacité, qui pousse à généraliser cette technologie de contrôle total. Ironie de l’histoire, c’est justement cet individu qui travaillait pour la multinationale Safran, entre 2014 et 2017. L’entreprise est spécialisée dans la « défense et la sécurité », notamment la surveillance, et lui a versé des centaines de milliers d’euros avant son entrée au gouvernement. Le conflit d’intérêt est gigantesque. Ce qui est désormais habituel pour la mafia au pouvoir. Le même Cédric O, annonçant ces derniers jours l’expérimentation de la reconnaissance faciale, déclarait « qu’il sera ensuite nécessaire d’avoir un débat public. » Soit après que la technologie ait été imposée sans discussions."
à la lecture du portrait de cet opportuniste marcheur je ne peux m'empêcher de penser à ses clones qui occupent des places au conseil régional de BFC.
"La fortune de la nouvelle économie numérique s’opère également par l’accaparement d’une partie de notre argent public et par la marchandisation de produits autrefois échangés gratuitement."
Et #bonnanée !
"La France, qui fait déjà partie des premiers exportateurs mondiaux d’armes, semble désormais vouloir expérimenter sur sa population sa nouvelle génération d’outils de surveillance à vendre à ses partenaires commerciaux, faisant fi de leur passif de violations des libertés fondamentales. Les industriels français, au premier rang desquels Thales et Idemia, pourraient alors se vanter d’être en mesure de proposer des solutions co-constuites dans le pays se disant des droits de l’homme…"
Retenons bien le nom de ce monsieur Touzet pour qui “l’acceptabilité sociale et politique de la question de l’expérimentation évolue très rapidement” et ne devrait pas poser problème très longtemps, donc."
Encore un maire qui n'a rien à cacher mais à qui l'IA dopée par un bon script malin pourrait lui faire regretter toutes ses véléitées d'avant-gardiste en la matière.
Et ce Cédric O qui surfe sur les peurs de la terreur comme un anonyme, avec cette seule lettre en guise de patronyme qui, même pas élu, s'empresse de vouloir tester la peste ET le choléra.
Une lecture du moment, après le témoignage d'Edward Snowden (où rien ne sera plus jamais oublié !).
"Cet ouvrage est une lointaine répercussion d’un séminaire, intitulé “Critique de la gestion”, qui s’est tenu entre 2009 et 2012 dans des locaux du CNRS, à Paris. La première année, dédiée au thème de la quantification, a donné lieu à un premier volume, justement intitulé Le Monde en pièces. Pour une critique de la gestion, Volume I: Quantifier (La Lenteur, 2012)."
Pourquoi pas une présentation dan "un club de rien" durant les mois qui viennent complété par une veille circonstanciée sur ces mêmes sujets (technopolice, ville -soi disant- intelligente, reconnaissance faciale, etc...)
Comme une petite suée glaciale dans le creux des reins.
"Nous venons d’envoyer au gouvernement une demande d’abrogation des dispositions du décret TAJ qui autorisent la reconnaissance faciale. Ce décret permet de recourir massivement à cette technique sans que la loi ne l’ait jamais autorisée, ce que la CNIL a récemment et clairement rappelé être illégal dans des affaires similaires. Si le gouvernement rejette notre demande, nous attaquerons le décret TAJ devant le Conseil d’État."
LE BLABLA DE L'INSTITUTION : "[...]ce document dresse un panorama complet des enjeux, des menaces et des réponses apportées par le ministère. Le thème de la cybersécurité et de la lutte contre la cybercriminalité constitue un engagement essentiel de l’État et une question primordiale de la protection des citoyens.[...]
MON POINT DE VUE : Évidemment, je n'ai pas lu ce rapport que je télécharge quand même en PDF histoire d'avoir une trace de qu'il est évoqué en 2019 de l'état des menaces liés au numériques, qui vraisemblablement, pèserait sur l'état et ses citoyens.
Si nous hiérarchisons, et anticipons l’intérêt que porte l’État (avec majuscule cette fois) au travers de ces tentatives d'intégrer le flicage par reconnaissance faciale (Portiques de lycée non-interdit par lui, désir d'application Androïd pour fin 2019, caméra vidéo-surveillante inondant les rues des villes comme de certains villages, etc..., je me demande si ce rapport l'évalue. Où si seulement il en parler...
RIEN - NADA - WAHLOU - QUE DALLE... Il faut s'inquiéter non ???