905 liens privés
Le profil des victimes coïncide avec les populations déjà brutalisées par l’ordre social : personnes âgées, ruraux, prolétaires, non-diplômés, détenus, étrangers.
En achevant la lecture de ce court article, je repense à une discussion que nous avions avec D. pendant un accompagnement individuel au centre numérique. Il souhaitait de tout son cœur contenir le rouleau compresseur que représente cette virtualisation des services au public. Être obligé de donner une adresse mail à l'institution, dans son cas, lui laisse entrevoir un avenir rugueux, âpre, sans plus aucun échange humain, et subir les coups de pression de la machine. Il m'a redit combien comptait nos rendez-vous. En fait, nous autres, sommes des sortes de filets de sécurité, comme lorsque les trapézistes ratent les bras de leur compagnon funambules à 7 mètres du sol...
Cet enjeu est particulièrement crucial pour les retraité.e.s les moins favorisé.e.s socialement, qui ont plus de probabilité d’être non-usager.e.s ou usager.e.s partiel.le.s, tout en étant plus souvent amené.e.s que les autres catégories de population à échanger avec les institutions publiques.
Ajoutons par là-dessus que ces vieux peuvent aisément revendiquer le fait qu'ils n'ont pas envie. Lassitude à l'adaptation...
Quand la ville produit ce qu'elle a de meilleur dans les tripes ! La belle idée.
Le deuxième volume sort aujourd’hui sur Bandcamp et le concept est toujours le même : soutenir les personnes dans le besoin en reversant les bénéfices des ventes à l’association Utopia 56 qui aide les migrants.
Un prix bien mérité pour les bons "makers" (ceux qui font ont raison !) du Fab Lab de l'Auxois.
"Descriptif rapide ?
Guimba ne passera peut-être pas le nouvel an en France sauf si...
Complétez vous-même avec tous les moyens d'action à votre disposition."
"Dijon, sa moutarde, ses nonettes et maintenant son préfet qui monte la garde, grrrrr, prêt à en découdre avec les associations, les collectifs, les dangereux ennemis de la Loi, les dépenaillés classés à Dijon en deux catégories sociologiques par la préfecture et l'hôtel de police, les vieux gauchistes ou les jeunes-anars-des-Tanneries. Si vous êtes un nouvel arrivant dans cette ville, il faudra vous habituer à tous ces éléments de langage presque aussi sacrés que le kir et le pain d'épices."
Toujours intéressante dans ces réflexions.
"Être ou ne pas être gréviste ? Pas évident de faire grève vis-à-vis de mon employeur, envers lequel, satisfaite de mes conditions de travail, je n'ai pas de grief… Je me sens pourtant solidaire des (...)"
Et moi et moi et moi dans tout ça ?
Le suis-je ou ne le suis-je pas ?
Bah oui pourquoi ? Peut être parce qu'à table nous parlions hier de l'ultime possible d'entre NOUS AUTRES, les grains de rien, celui de faire noyau. Celui autour duquel pourrait s'agréger L'AUTRE si il y aspire. Mais en tout cas et en tout lieu seul ce NOYAU peut à nos yeux faire sens ICI et MAINTENANT.
D'ailleurs, écoutons lire le bruissement des mots qui suivent :
"Face aux liens fictifs que nous propose le monde actuel, préférons la rencontre, rendons-nous visite, forgeons des liens bien plus consistants. Décidons collectivement de laisser « enfin le règne aux comités de base », au commun, aux communes. « Et si possible une multiplicité de communes qui se substitueraient aux institutions de la société : la famille, l’école, le syndicat, le club sportif » (L’insurrection qui vient).(...) "
No comment
c'est déjà 2017 :(
Ah, des jeunes avec des jeunes pour les migrants...
Copains des suds de Francia, tu devrais allez danser là-bas !
Et que vivent les sièstes debout ;) !
Ah bien, mais ça manque de nom et/ou de 06...
Ben mince, à deux encablures de chez NOUS, il y a cette coopérative...
"Se nourrir. Se cultiver. Créer ensemble un monde plus soutenable, plus juste, plus convivial. Relier l’agriculture, l’alimentation et la société. Changer nos rapports à la terre. Construire des alternatives agri-culturelles. Mettons nos envies en culture !"