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Amélie, la papesse de la paperasse.
"Les 88 millions d’euros restants seront consacrés au soutien des projets numériques dans les collectivités locales."
Ah, la santé de l'innovation n'a pas de prix. Dommage que France Info ne parle pas réellement du mode de financement derrière tout ça. Comme ci les seuls praticiens et hôpitaux qui cotisent pour le service puisse financer les 1400 postes et la machine de guerre qui va avec.
Et surtout :
"Je suis sûr que le ministère de la Santé serait prêt à payer fort cher l'accès aux données de Doctolib, pour par exemple l'aider à étudier à la loupe les délais de prise en charge dans les hôpitaux où ce système est installé", estime le docteur Pascal Charbonnel, membre du Collège de la médecine générale.
Un futur RH cette IA ?!??!
gestion de réseaux sociaux
Alors que le crédit impôt recherche est remis en cause par certains, Jean-Michel Planche, le patron de Witbe, une entreprise du secteur numérique, défend son principe.
"Avec l’outil collaboratif Stample, il est possible non seulement de consulter le document mais aussi de donner son opinion en ligne. " Alors personnellement je ne connais pas Stample mais ça donne vraiment la possibilité de verser des idées en mode collaboratif (non les barbus, ça n'a pas l'air 'Libre' >oO< )
"Très bien écrit, l'ouvrage désenchante l'entreprise numérique. Mais pour bien le lire, le lire "juste", il faut, en même temps, comme dans une polyphonie, entendre trois autres voix qui donnent au texte sa richesse.
Tout d'abord garder à l'esprit la tendresse et le respect que l'auteur éprouve, malgré tout, pour cette entreprise et son fondateur, pour tout ce qu'elle-même y a appris et gagné. Jamais elle ne crache dans la soupe. La réussite extraordinaire de Facebook n'est pas mise en doute. Pas plus que n'est remise en question la révolution dans la communication que représente ce réseau social (et pas les autres).
La vie à Facebook est décrite avec sympathie, bénéfice d'un regard intérieur aiguisé par les cinq années qu'elle y a passées. C'était aussi la belle vie. L'auteur, à son tour, bénéficiera bientôt d'un travail exaltant, d'avantages en nature (voyages, hôtels luxueux, etc.). Et l'on peut tomber amoureux aussi, "aimer à peine", "mal délicieux"...
La lucidité de Katherine Losse s'exerce aussi à propos de l'université. Ne pas oublier, au long de notre voyage du lecteur au coeur de Facebook, le point de départ, l'expérience déprimante de l'université et, plus globalement, des Etats-Unis englués dans une crise nouvelle : Hopkins, la prestigieuse, est cernée par un environnement de chômage, de drogue et de violence ("the advanced state of America's postindustrial decay"). Désillusions après des études très chères (Johns Hopkins après Wesleyan University) et les discours de célébration élitistes, distillés lors du recrutement alors qu'à l'horizon se précisent le chômage et les petits boulots, les emprunts qu'il faut rembourser pendant des années... Le confort de Facebook est à rapprocher de ce contexte pour apprécier pleinement le discours mesuré de l'auteur."