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OUI OUI OUI, il nous faut arracher la joie aux jours qui filent ; il n'y a rien de plus vrai !
Ah oui quand même ! (comme dirait le Claude, encore un coup des 26000couverts mdr :)
ZOMBIES est un spectacle grinçant qui joue avec la figure du Zombie pour questionner avec humour et poésie nos rapports au smartphone, au transhumanisme et à notre propre fin.
Et pour écouter le metteur en scène dans l'émission LSD de France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/la-mort-vivante-24-obsession-vampire
Pour aller plus loin et complèter cette découverte, cet article https://heyme.care/fr/blog/smombie-quand-ton-smartphone-te-transforme-en-zombie explique ce qu'est le smombie :
Le terme smombie désigne les utilisateurs de smartphones sur la voie publique, indépendamment du trafic ou des dangers possibles que cela pourrait entraîner aussi bien pour eux que pour les usagers de la route : automobilistes, cyclistes, conducteurs de transports en commun, etc. On peut les reconnaître immédiatement, par leur comportement et leur dépendance compulsive : la tête baissée, le dos voûté et les yeux fixés sur leur smartphone. En France, les chiffres sont alarmants. On compte environ 475 victimes en 2018.
« Je l’ai surtout vu dans le regard des autres. Ceux qui ne m’avaient pas vu de l’été. Ceux qui avaient quitté́ en juin un petit tas d’os ambulant et retrouvaient en septembre un bébé cachalot. J’ai compris, dans leurs yeux, que rien ne serait plus jamais comme avant ».
Nous le connaissons rouge, en tissu, encadrant la scène, mais d’où vient-il ? À quoi sert-il ? Comment fonctionne-t-il ? Découvrez ses multiples aspects et ses petites histoires avant qu’il ne se referme.
partagé par un bon ami sur un réseau social qui ne veut pas qu'on partage en dehors de sa forteresse.
"Il faut fuir l’incrédulité ricanante, enflée de sa propre importance, fuir les triomphants prophètes de l’échec inévitable, fuir les pleureurs et vestales d’un passé avorté à jamais et barrant tout futur.
Et surtout, surtout, disons à nos enfants qu’ils arrivent sur terre quasiment au début d’une histoire et non pas à sa fin désenchantée. Ils en sont encore aux tout premiers chapitres d’une longue et fabuleuse épopée dont ils seront, non pas les rouages muets, mais au contraire, les inévitables auteurs.
Il faut qu’ils sachent que, ô merveille, ils ont une œuvre, faite de mille œuvres, à accomplir, ensemble, avec leurs enfants et les enfants de leurs enfants.
Disons-le, haut et fort, car, beaucoup d’entre eux ont entendu le contraire, et je crois, moi, que cela les désespère.
Quel plus riche héritage pouvons-nous léguer à nos enfants que la joie de savoir que la genèse n’est pas encore terminée et qu’elle leur appartient."
Ariane Mnouchkine
Ne vous découragez pas. Il n’y a pas de vie ni de liberté dans le découragement.
Kirill Serebrennikov
Où il est aussi question du photographe chinois Ren Hang.
Le rire est dans la place : "Ces Unes sont une bouffée d’air frais pour toutes les personnes qui ont conservé leur sens de l’humour et ont besoin de désamorcer par rapport à l’actualité du moment. On peut même imaginer qu’elles soient un soutien psychologique, comme une sorte d’anxiolytiques en ces temps incertains."
"La quincaillerie porte bien son nom, et la poésie qui s’en dégage a le goût d’un monde coutumier encore à notre main, on y entre comme dans un film de Kaurismaki, même si la wifi est en accès libre non codé (hospitalité oblige), heureux de trouver ici du mat, du mal isolé, du bordélique, du poussiéreux, des édredons anciens et des brocs, des courants d’air froid et des poêles très chauds, des gens qui trainent au lit et des matinaux (que nous sommes, avec Char), des groupes et des solitaires, des punks et des artistes bruts et les pensionnaires d’humapsy.
Un lieu donc entièrement fait main, situé entre campagne et faubourg ouvrier décati, et les grands échangeurs Sncf partiellement délaissés ; de l’autre coté des voies, la gare géante, la salle polyvalente de la mairie, et le super U, trois paquebots surdimensionnés, plus loin les collines de l’Auxois, Alésia… où paissent les vaches qu’on amène ici hélas par camions vers l’abattoir pas très éloigné… et ses ouvriers tristes heureux de trouver ici un lieu où leur mémoire n’est pas négligée.
Un lieu donc, où l’on entre presque comme dans un moulin, un lieu où sont nés ces dernières années deux beaux enfants joyeux, un lieu où une belle écriture (celle d’Alexis, dont la mienne se sent un peu cousine, dans la zone du « pré » chère à Ponge et Oury) s’écrit à même la vie, répondant à comme un sentiment de précarité ;
un lieu où j’aimerais bien être ces jours de triste confinement !"
Valérie Marange
8 avril 2020
Je découvre ce metteur en scène assigné à résidence jusqu'en avril 2019 par ... la justice (indépendante bien sûr) de son pays.
Il a en plus du théâtre réalisé des films de cinéma. Fiche à suivre...
Mais ses dires me font réagir sur nous mêmes, tout aussi esclaves que ses personnages :
"Selon Serebrennikov la Russie se comporte comme une mendiante qui est devenue folle et ceux qui décident au pouvoir sont effrayés ; ne veulent rien savoir et décident[56]. En 2015 le contenu de la télévision russe a été décrit comme du mensonge et de la propagande et traduit l'opinion suivant laquelle le pays vit dans une réalité télévisuelle et croit aveuglément à cette réalité".
Mais pourquoi juste en Russie. La France à dressé sa population depuis 50 ans et plus de cette manière non ?
"“On est tous en manque de rapport humain. Les gens ne savent plus faire la fête, il plane dans l’air beaucoup de cynisme, de violence.” Les 26 000, eux, sont là pour “rassembler”. Comme un projet politique de vie en commun."
Il faut le lire pour le croire. Et dans Le Cid en 4e B signé par Véropée, on lit et on y croit, entre rire et larmes. On rit parce que essayer de motiver
J'aime beaucoup cet homme et son discours sur le théâtre de marionnettes me fait penser aux madeleine. Aux odeurs de l'#enfance, à ce qui nous façonne/fascine !
"Sans lui, le cinéma à Taiwan ne serait pas le même. Tracks a rencontré Hou Hsiao-Hsien pour parler de son oeuvre la plus aboutie, "The Assassin"... Qu'il a mis un peu de #temps à boucler !"
Planter des carottes
And destroy !
Théâtre
L'Insatiable - L'art, principe actif. Infos réflexions et débats par l'équipe de Cassandre/Horschamp
« Nous ne nous plaignons pas, nous portons plainte. » - Peter Handke
Entre théâtre et analyse fine, Dédé Manoukian fait le job : " lisons-leur les poèmes d’Omar Khayam, le poète persan du XIIème siècle qui chantait le vin et les femmes ; racontons-leur l’histoire de Zyriab, ce jeune musicien prodige né à Mossoul (Irak) au VIIIème siècle et qui s’installa à Cordoue en important l’Oud qui devint LA guitare… Ne les laissons pas aux mains d’imams illettrés d’Arabie saoudite prêts à leur construire une légende barbare. Ne les laissons pas s’entraîner sur des jeux de guerre qui les mènent au djihad, car n’oublions pas que c’est avec des images de jeux vidéos que Daech recrute."
C'est pour nous ça ;-)... En plus, la compagnie oscille entre NPdCalais et Bourgogne ^^ !
"Depuis quelques années, la compagnie s’intéresse de près au public non habitué des salles de spectacles et cherche à développer un travail en milieu rural et dans les quartiers excentrés des agglomérations. "
«Nous voulons dire aux politiques : 'faites-vous aider par les gens de théâtre’ parce que nous avons la parole, nous savons la manipuler et émouvoir les gens.'»