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Alors forcément, n'ayant pas de télévision, et pas plus de compte Netflix, je ne connaissais pas Squid Game, mais en lisant sa fiche ici https://www.wikiwand.com/fr/Squid_Game, je ne suis pas absolument étonné que la recette audiovisuelle fonctionne. Du pain, des jeux, etc...
Car le problème premier, c’est peut-être bien plus celui-là. Une facilité d’accès qui rend pratiquement impossible l’option de l’interdiction littérale. Car même si sur Netflix ce contenu est assorti d’un classement adulte, la vérité c’est que le phénomène s’est exporté massivement sur TikTok où le hashtag #SquidGame aurait généré l’astronomique 30 milliards de visionnements…
Thème du générique de la série La Meute sur Arte https://www.arte.tv/fr/videos/RC-021037/la-meute/
par Ana Tijoux https://www.wikiwand.com/fr/Ana_Tijoux
À propos du sinistre Darmanin, ça fait beaucoup de questions. : "Est-il possible de respecter un aventurier qui a commencé sa carrière dans le giron de l’extrême droite monarchiste, puis du combat contre le mariage pour tous, et qui se pose aujourd’hui en défenseur des « valeurs de la république » ?
Est-il possible de respecter un ministre de l’Intérieur dont la nomination a scandalisé dans le monde entier, et occasionné notamment un appel de 91 intellectuelles et militantes féministes de plus de 35 pays, dont Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix, et Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de littérature ? Est-il possible de respecter un politicien plusieurs fois mis en cause pour viol, et qui reconnaît a minima avoir monnayé des services sexuels contre des services sociaux, sans y voir rien d’autre qu’une « vie de jeune homme » ?"
Pouvoir au peuple, paix et liberté.
Adaptée de l’enquête d’Ivan Jablonka, "Laëtitia ou la fin des hommes", la mini-série Laëtitia (6 x 45 minutes), réalisée par Jean-Xavier de Lestrade, revient sur une tragédie qui, loin d’être un simple fait divers, a bouleversé les Français.
Brillant ! à voir absolument
Dixit Juppé lorsqu'il régnait à Bordeaux et qu'arrivait Dider Lallement pour sa prise de poste à la préfecture de la Gironde, il a bien crû qu'on lui envoyait un nazi.
Misère
"Obsolètes
06 MARS 2020 | PAR VIOLENCEDUTRAVAIL.COM
Obsolètes, elles se sentent obsolètes, on leur fait sentir qu’elles le sont. Le sens de leur travail n’existe plus, elle parle du passé avec une réelle nostalgie, ce qui renforce leur sentiment d’être du passé, inscrite dans ce passé qui avait un sens, le sens du service public.
Elles ont la cinquantaine, elles travaillent dans un centre de la sécurité sociale depuis des dizaines d’années.
Quand elles ont commencé à travailler, elles avaient en charge les dossiers d’assurés du début à la fin. Elles savent qu’un dossier mal traité ou non traité, cela a des conséquences pour les assurés : un retard de remboursement de soins, un retard de versement des indemnités journalières, derrière ce sont des hommes, des femmes, des enfants, des familles qui peuvent se retrouver sans avoir suffisamment d’argent pour subvenir à leurs besoins essentiels. Elles le savent car elles les ont au téléphone, elles les rencontraient aussi, ça c’était avant…avant la mise en place des processus, avant le développement de l’outil informatique et surtout avant que tout ne passe par internet. Aujourd’hui, les usagers doivent poser leurs questions en ligne, on doit leur répondre en ligne, il n’est plus possible de faire une action sans qu’un usager ne dispose d’un compte en ligne. Or, elles, elles ont la plupart du temps au téléphone des personnes qui n’ont pas internet, qui ne savent pas se servir d’un ordinateur, qui ne savent pas écrire un courriel…
Avant quand on leur posait une question sur un dossier, elles pouvaient répondre à leur collègue ou à l’assuré avec certitude…aujourd’hui, elles ne peuvent plus, elles n’ont pas les informations.
Quand elles sont arrivées, elles disposaient de temps pour lire les notes d’informations, il y avait aussi des temps de formation et le travail d’équipe avait une place importante. Quand l’une d’entre elles avait une question, elle pouvait la poser à un collègue ou à son chef, elle obtenait toujours une réponse. De même, si l’une d’entre elles, rencontraient une situation spécifique elle en parlait à ses collègues pour qu’ils sachent comment agir. Le savoir se construisait collectivement par l’expérience des situations rencontrées.
Parcellisation du travail et monotonie des tâches
Mais c’est aussi parce que le travail a été parcellisé qu’elles ne sont plus en mesure de répondre aux questions. Aujourd’hui, chaque agent traite une partie d’un dossier, les actions qu’elles font sont mécaniques, on ne leur demande plus de s’occuper d’un dossier dans son ensemble, de réfléchir, de trouver une solution pour résoudre le problème de l’assuré, on leur demande de remplir un fichier Excel, de faire une action sans comprendre pourquoi et sans savoir si cela va permettre de résoudre le problème ou si à l’inverse cela aura un effet bloquant… plus personne ne pense. Il faut utiliser l’ordinateur, des logiciels qui changent tous les deux ans et pour lesquelles elles ne sont pas formées.
Obsolètes, elles se sentent obsolètes, on leur fait sentir qu’elles le sont.
Le sens de leur travail n’existe plus, elle parle du passé avec une réelle nostalgie, ce qui renforce leur sentiment d’être du passé, inscrite dans ce passé qui avait un sens, le sens du service public.
Après plusieurs dizaines d’années à venir avec plaisir au travail, à plus de 50 ans, elles viennent avec la boule au ventre, elles se surprennent à compter les heures de la journée, attendant de rentrer chez elles, mais chez elles, elles se sentent tristes, tristes de ne plus pouvoir faire leur travail correctement, mal de ne plus comprendre ce qu’elles font.
Attachées à leur métier, au service rendu au public, mais vieillissantes dans une organisation qui ne sait plus où elle va, au sein de laquelle on ne pense plus au sens de ce que l’on demande de faire, où on ne parle plus que du nombre de dossiers traités par chacun, où il n’est possible de rencontrer un conseiller que sur rendez-vous et pour lequel il faut parfois attendre plusieurs semaines… elles ne se sentent plus à leur place.
Elles sont 4, 4 à parler de leur situation ensemble, et c’est la première fois depuis des années. Elles se sentaient seules et l’espace de quelques heures, elles ne le sont plus. Elles font durer ce moment, car elles le savent dans quelques heures, elles se retrouveront seules face à leur ordinateur, à exécuter des tâches qui n’ont plus aucun sens.
Violencedutravail.com
Si vous souhaitez également témoigner et rendre visible ce qui se passe au travail, rendre visible cette violence subie au travail vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : contact@violencedutravail. com (les témoignages sont anonymisés)
Pour lire d'autres témoignages en ligne c’est sur www.violencedutravail.com ""
Oui-oui, c'est pour un déni de réalité, en haut de la pyramide de prédation.
La Croix me donne envie d'en savoir toujours plus. Même à propos de la condition policière.
Ce texte est nécessaire. Il déchiffre. Il appelle... à se taire. Pour mieux philosopher... et noyauter.
Par exemple :
"C’est pourquoi, nous dit Walter Benjamin, le parlementarisme des années 20 en Allemagne est en train de péricliter. Les parlementaires se sont laissés fasciner par leur propre mythe juridique et en ont oublié l’origine violente. Or d’autres forces, au même moment, les fascismes, se sont souvenus de cette origine.
Aujourd’hui, on s’étonne de la destruction du droit. On s’en étonnerait moins si on apercevait la vacuité sur lequel il repose. La violence conservatrice du droit est entrée dans une phase de violence refondatrice radicale. Les manoeuvres de la police sont ce qui définit la forme à venir de la constitution. En ce sens, la police ne se soucie plus de conserver l’ancien droit, mais est en passe d’en affirmer définitivement un nouveau. L’aptitude de violence du programme de la Résistance est désormais dissipée. Rien ne fonde aujourd’hui notre droit. L’usage de la violence est redevenu intégralement instituant."
Si la Grèce est un candidat exemplaire du maintient de l'ordre, on voit quelle modèle est la France ! Bravo, ne changez rien :(
"Mais, insensible à ce bilan humain dramatique, le gouvernement maintient la ligne dure qui alimente la spirale de la violence. « J’ai peur qu’il y ait des gens tués dans les prochaines opérations de maintien de l’ordre, d’un côté ou de l’autre. […] Tôt ou tard, on va être confronté soit à des policiers à moto coincés dans une rue et lynchés au milieu de la foule, soit à un nouveau Malik Oussekine » confie un CRS."
La honte n'avance même plus masquée. Elle a les oripeaux et les gadgets des miices françaises. Quelle classe !
"Avec les nouveaux moyens technologiques achetés notamment à la France, le pouvoir surveille, traque, piste, inquiète, menace, frappe et arrête comme bon lui chante."
"Dans les rues d’Exarcheia, des dizaines de compagnons ont été contraints de s’asseoir par terre ou de se mettre à genoux, mains derrière la tête, sous les coups, les quolibets et les humiliations. Ici, une femme est trainée par les cheveux. Là, un homme est frappé aux testicules. Et puis des flaques de sang, ça et là, aux coins de la place centrale du quartier meurtri."
"Des employés de la mairie d’Athènes sont envoyés sous escorte policière pour nettoyer les tags sur les murs. Chose qui rappelle « Murs blancs, peuple muet »: l’un des slogans contre la dictature des Colonels. Idem à l’autre bout de l’Europe en mai 1968."
"Deuxième additif à midi : durant l’invasion policière du centre du quartier, hier soir, par des centaines d’hommes casqués extrêmement violents, un habitant inconnu a ouvert la porte-fenêtre de son balcon à l’étage et a longuement diffusé de la musique d’opéra le plus fort possible. Un moment surréaliste. Une tragédie sur un air de tragédie, dans le sang et les bleus, alors que les coups pleuvaient et que les chasses à l’homme se multipliaient. Les mesures de l’orchestre étaient ponctués des bips et des messages de la hiérarchie dans les talkies-walkies des policiers anti-émeutes. Les chants des sopranos et des barytons se mélangeaient aux cris des victimes effrayées et frappées au sol dans les rues d’Exarcheia. Le spectacle de la terreur."
[Publié le 18 novembre 2019 par Yannis Youlountas sur son blog.]
Témoignages qui prennent aux tripes pour ne pas oublier celles et ceux qui venaient simplement défendre LEURS DROITS DE L'OUVRIR !
Ça pourrait être nos enfants, parents, amants, collègues, vous... moi.
"Victimes de violences policières, particulièrement graves et nombreuses pendant le mouvement des Gilets jaunes, les « Mutilés pour l'exemple » ont (...) "
Aujourd'hui madame | A2 | 05/10/1975
"Saviez-vous qu'il y a des femmes battues ?"
Eihn mais, le saviais-tu ?
Allez bim, 2-3 ptites baffes de temps à autre... on s'amuse on rigole.
"Ces images filmées par un drone confirment que des déplacements massifs de détenus ont été effectués dans le plus grand secret au Xinjiang, où le Parti communiste chinois mène une campagne d'assimilation et de détention forcée des minorités ethniques."
Mal. Ça fait vraiment mal.
On dit quoi aux petits ?
La #honte. Maintien de quel ordre ?
Aux ordres de quelle classe ?
Le pire n'est pas la chute mais l'atterrissage.
Une pensée quotidienne pour ces blessés, ce sera un premier geste.
""@vanderling
Vanderling il y a 10 heures
Le mois de novembre, c’est super ! Ça commence par la fête des morts, puis le 11 c’est la fête de l’armistice (celui de la grande faucheuse, 14-18 avec ses neuf millions de morts) et pour rester dans l’ambiance, ça se finit avec Milipol, le Salon mondial de la sécurité intérieure des États… Oui, le salon des armes et gadgets pour toutes les polices et les milices du monde. Pendant quatre jours, du 19 au 22, pas moins de 900 exposants vont exposer ce que leurs technologies mortifères font de pire en matière de répression, de surveillance, de contrôle. Cette année, cette petite fête se déroule à Villepinte, près de Paris. Il faudra en profiter, car en 2014, comme toutes les années paires, Milipol se délocalisera au plus près du « marché de la sécurité très dynamique » qu’est le Proche-Orient… au Qatar !
▻https://seenthis.net/messages/211185
« A quoi bon déblatérer sur la légitimation de la violence . Quand une question se pose et que chacun.e est en droit de se poser. Quand est-ce qu’on cogne ? »
Roland Topor
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Regardez la carte