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Abandonner l’anthropocentrisme, ce n’est pas diminuer l’être humain, au contraire, c’est l’augmenter considérablement, parce que si cet être humain trouvait sa juste place dans la nature, nous serions tous gagnants.
Pour y arriver, que faudrait-il faire alors ?
Je crois qu’il faudrait justement apprendre à ne rien faire ! Comme le disait François Terrasson : « Si vous aimez la nature, foutez-lui la paix ! »
Lui foutre la paix, en voilà un bon début !
la grosse bête humaine
... le bon goût d'autrefois ...
Comme le dit un commentateur en fin d'article, attention à ne pas non plus idéaliser le travail manuel 10 heures par jour à suivre un attelage ou à biner une terre pas forcément amicale.
Pour autant, étant petit fils de fermier-éleveur-céréalier des années 70, et bien je suis solidaire des propos de l'auteur. Surtout en ce qui concerne encore une fois la techno-béatitude.
Achille Mbembe: «Le monde est entraîné dans un vaste processus de dilacération» - Page 1 | Mediapart
"Ce virus peut-il mettre fin au brutalisme des États qui nourrit votre dernier essai ou au contraire l’accentuer notamment en Afrique ?
À cause de sa prédilection supposée pour les vieillards, le virus peut, à la limite, soulager le continent d'une partie de ses gérontocrates. Mais cela m'étonnerait qu'à lui tout seul il mette fin à la tyrannie.
L’échange ahurissant sur une chaîne française d’info en continu entre deux médecins chercheurs proposant de faire de l’Afrique « où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation »un cobaye pour les tests de vaccins contre le coronavirus « un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, où chez les prostituées » ne vous a pas échappé. Plusieurs associations ont saisi le CSA et dénonce des propos racistes. Que vous inspirent ces propos auxquels on peut ajouter cet autre commentateur télé qui désigne les Chinois qui meurent par Pokémon, ainsi que de nombreuses autres sorties racistes ?
Cela est typique du déverrouillage des passions que j'évoquais tantôt. Ce déverrouillage aidant, les manifestations en direct de la part bestiale et virale de l'humanité se multiplient. Racisme et tribalisme en sont d'éclatantes expressions."
À relire devant un amphithéâtre de futurs réformateurs des comptes publiques.
"En soins palliatifs, la magistrate honoraire nous adresse son « ultime texte ». Un hymne au corps médical et un avertissement à chacun d'entre nous."
Poignant, même si le tout dernier paragraphe est une étrange mise en garde.
"La moule géante venue de Chine envahit les cours d’eau douce de toute la France. Son développement pourrait avoir un impact irréversible sur la biodiversité. Un biologiste héraultais tire la sonnette d’alarme."
À se demander si ça n'est pas une image du vivant. Le mode propagation est viral.
Là ça me fait vraiment envie surtout après avoir terminé le second ouvrage des même auteurs à propos de Darwin.
"L'histoire vraie du premier scientifique américain - d'origine française et naturalisé américain, entré au Panthéon national.
En 1810, John James Audubon s'embarque sur le Mississipi pour son premier voyage d'exploration. Le but de cet homme au destin tumultueux ? Découvrir et peindre tous les oiseaux du continent. Car J.J. Audubon est un excellent peintre, mais aussi un vrai aventurier, car il veut voir les animaux dans leur environnement pour mieux représenter la vie. C'est le monde sauvage de l'Amérique du début du XIXe siècle qu'il affronte dans un vrai western naturaliste, magnifiquement dépeint par les auteurs.
Une vie tumultueuse et trépidante pour ce maître de l'ornithologie."