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Je mets ça là. À lire jusqu'au bout car
"Il est peut-être temps de se poser sérieusement la question formulée dans le slogan publicitaire de sa filiale italienne : « Que serait un monde sans Nutella ? »" par Olivier Favier
Les voilà les belles questions (et les bonnes réponses) que tout épicurien pragmatique se doit de poser :
"Combien de temps sommes-nous disposés à consacrer pour nous alimenter, nous chauffer, nous abriter ? Considérant que ce qui nous intéresse est d’avoir le plus de temps possible à notre disposition pour faire l’amour, passer du bon temps avec les ami-e-s, lire, apprendre, jouer ? Libérées des hiérarchies et des contraintes [...]"
no comment - tout va bien
"Aujourd’hui, c’est Cedric O, le secrétaire d’État au numérique, désigné en toute opacité, qui pousse à généraliser cette technologie de contrôle total. Ironie de l’histoire, c’est justement cet individu qui travaillait pour la multinationale Safran, entre 2014 et 2017. L’entreprise est spécialisée dans la « défense et la sécurité », notamment la surveillance, et lui a versé des centaines de milliers d’euros avant son entrée au gouvernement. Le conflit d’intérêt est gigantesque. Ce qui est désormais habituel pour la mafia au pouvoir. Le même Cédric O, annonçant ces derniers jours l’expérimentation de la reconnaissance faciale, déclarait « qu’il sera ensuite nécessaire d’avoir un débat public. » Soit après que la technologie ait été imposée sans discussions."
à la lecture du portrait de cet opportuniste marcheur je ne peux m'empêcher de penser à ses clones qui occupent des places au conseil régional de BFC.
"La fortune de la nouvelle économie numérique s’opère également par l’accaparement d’une partie de notre argent public et par la marchandisation de produits autrefois échangés gratuitement."
" Les acteurs de terrain, les opérateurs de base, sont les seuls à avoir une connaissance précise de la situation, des circonstances, des ressources, des aléas, etc. Ils sont donc mieux placés que le directeur de l’entreprise pour prendre les décisions au jour le jour dans leurs domaines de compétences, qui pourraient d’ailleurs être bien plus larges aujourd’hui."
"Pour l’économiste et statisticien Thomas Coutrot, il est temps que la gauche et les syndicats enfourchent le cheval de la qualité du travail."
"J’avais compris que le pouvoir n’était pas au bout de son stylo, mais chez les conseillers en stratégie des multinationales. Le vrai pouvoir est de cacher ce qui a été révélé."
Ce qui est agaçant et sidérant chez Denis Robert c'est la justesse de ses analyses, et de sa prose. Et là, encore une fois, il touche, du début à la fin ; il fait mouche.