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"À un moment où la crise nucléaire au Japon prend de plus en plus la forme d’une catastrophe de grande ampleur que nous avons tant de fois redoutée, nos pensées vont d’abord vers les victimes de ce drame et vers les travailleurs des centrales accidentées qui s’efforcent au péril de leur vie de limiter les conséquences de la catastrophe. Nous souhaitons aussi exprimer notre solidarité avec nos amis des organisations écologistes et antinucléaires japonaises qui dénoncent depuis de longues années les risques insensés du programme nucléaire de leur pays et s’efforcent de poursuivre leur travail d’alerte dans des conditions extrêmement difficiles."
Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi-Japon - Accidents nucléaires et rejets radioactifs - CRIIRAD
FRANCE : La contamination de la France métropolitaine dès le 22 mars 2011 a été cachée à la population.
La CRIIRAD saisit le Premier ministre et l'ASN d'une demande d'enquête. 25/05/2011
Fukushima : les retombées du nuage radioactif à travers le monde
Les inquiétudes grandissent quant aux conséquences sanitaires de Fukushima. La radioactivité émise par la centrale japonaise s’est répandue et s’est diluée dans la plus grande partie de l’hémisphère Nord. Des premières mesures d’isotopes radioactifs ont été relevées en France dès le 24 mars, mais restent à des niveaux très faibles
La cesium 137 est un produit de fission, il est donc dans le coeur du réacteur. Si la cuve du réacteur n'a pas cédé, il n'y a aucune raison pour que du césium se soit échappé dans l'atmosphère ? Les produits radioactifs que l'on trouve à l'extérieur du coeur sont des éléments qui sont activés par le flux de neutrons qui s'échappe du réacteur et en particulier le tritium période 10.3 Y.
"Shinpei Murakami est paysan. Ses terres, situées près de la centrale de Fukushima, ont été contaminées par la radioactivité. Il a été contraint de tout abandonner, y compris son projet d’écovillage. Militant contre le nucléaire, il est venu en France, avec Toshihide Kameda, lui aussi agriculteur, pour développer des échanges entre paysans d’ici et de là-bas. Mais aussi pour dénoncer les mensonges de Tepco et l’abandon par le gouvernement."
Pourquoi si peu de cadavres sur les images en provenance du Japon? Alors même que celles du tremblement de terre d’Haïti en montraient sans compter… Une simple recherche sur Google images permet de s’apercevoir qu’en tapant «séisme Japon», on obtient des maisons effondrées, des rues disloquées, un panda effrayé, des humains s’activant dans les décombres. En tapant «séisme Haïti» apparaissent immédiatement, mélangés aux dégâts matériels, des cadavres et des fosses communes.
Remarquable série de photo remettant au devant de la scène les pratiques d'information du photo-reportage de grande qualité.
-> professeur à l'Université Lyon 2, l'auteur a écrit plusieurs ouvrages sur le Japon, où il a vécu pendant sept ans.
La façon dont certains médias ont traité le jour même de ce que les Japonais appellent désormais le «gigantesque séisme du Tôhoku» révèle comment l'Occident regarde ce pays. Dès que la nouvelle de l'énorme secousse fut connue, tout le monde s'est inquiété du sort de Tokyo. Certes, le choc a été rude dans la plus grande mégapole du monde, les gratte-ciels ont tangué, le parking de Tokyo Disneyland a été inondé, des vitres ont été brisées, des maisons fissurées, mais, le lendemain, les autorités japonaises ne recensaient officiellement que cinq morts pour le département de Tokyo, autrement dit pas plus qu'un malheureusement banal accident de la route.
LE LIEN pour être réellement informé de ce que sera le nuage radioactif au-dessus de la France dès le 23 mars 2011 …
Un tragique feuilleton se déroule sous nos yeux, dans l'indifférence générale des médias, qui préfèrent commenter la maternité de l'épouse du chef de l'état, que de s'intéresser à la situation et au mensonge organisé dans le monde du nucléaire japonais.
Si vous avez passé les dernières semaines sur Mars, vous avez peut-être loupé l’initiative Tsunami du CFSL : un projet artistique collectif monté par le célèbre forum pour venir en aide au Japon après les récents évènements qui l’ont secoué.
Le projet propose aux artistes de participer bénévolement à une vente aux enchères d’originaux et à un recueil d’illustrations dont les bénéfices seront reversés à Give2Asia, en soutien aux victimes du tsunami. C’est une chouette initiative, et voici ma modeste participation :
Jean-François Sabouret, maître de recherche au CNRS, directeur du Réseau Asie, spécialiste du Japon, explique les racines de l'exceptionnelle dignité dont font preuve les Japonais face aux épreuves qu'ils subissent après le séisme