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L'adaptation d'un conte de Tolstoï mis en cases et bulles par Martin Veyron. Je finissais cet album quand les annonces d'envahissement russe sur les terres ukrainiennes ont bondi sur nos écrans.
Pas de lien sans doute, mais un auteur russe qui met en scène un personnage qui en veut toujours plus, pour moi ça fait sens avec ces guerres multiséculaires qui ont toujours un lien avec l'accaparement des ressources.
Et le premier commentaire de la page Babelio résume fort bien les questionnements philosophiques qui m'ont envahis (!) à la lecture de ce sublime album.
De la critique qui fait avancer. J'ai beaucoup accroché sur ce récit. La forme comme ne fond m'ont emporté. Je prête volontiers mon exemplaire reçu en don d'une amie librairie.
Avoir un bon copain !!!
La cage aux cons, un huis clos terrible, tour à double-tour hilarant et suffocant – Branchés Culture
"Après nous avoir galvanisés d’un Conan des grands espaces et des temps immémoriaux, Robin Recht change totalement de style, comme il sait le faire, pour retrouver son complice Matthieu Angotti. Ce quadragénaire qui a déjà eu plusieurs vies professionnelles, et notamment une de conseiller du premier ministre français Jean-Marc Ayrault, avait raconté son odyssée dans Désintégration, déjà signé par Robin Recht. Cette fois, c’est dans un huis clos noir balançant entre humour et horreur que le duo nous entraîne. Excellent."
« Nous vivons dans un monde plutôt désagréable, où non seulement les gens, mais les pouvoirs établis ont intérêt à nous communiquer des affects tristes. La tristesse, les affects tristes sont tous ceux qui diminuent notre puissance d’agir. Les pouvoirs établis ont besoin de nos tristesses pour faire de nous des esclaves. Le tyran, le prêtre, les preneurs d’âmes, ont besoin de nous persuader que la vie est dure et lourde. Les pouvoirs ont moins besoin de nous réprimer que de nous angoisser, ou, comme dit Virilio, d’administrer et d’organiser nos petites terreurs intimes. La longue plainte universelle qu’est la vie … On a beau dire « dansons », on est pas bien gai. On a beau dire « quel malheur la mort », il aurait fallu vivre pour avoir quelque chose à perdre. Les malades, de l’âme autant que du corps, ne nous lâcheront pas, vampires, tant qu’ils ne nous auront pas communiqué leur névrose et leur angoisse, leur castration bien-aimée, le ressentiment contre la vie, l’immonde contagion. Tout est affaire de sang. Ce n’est pas facile d’être un homme libre : fuir la peste, organiser les rencontres, augmenter la puissance d’agir, s’affecter de joie, multiplier les affects qui expriment un maximum d’affirmation. Faire du corps une puissance qui ne se réduit pas à l’organisme, faire de la pensée une puissance qui ne se réduit pas à la conscience. »
Gilles Deleuze
Dialogues avec Claire Parnet
Paris, éditions Flammarion, 1977
"Dans ma bouche, j'ai un arrière-goût. C'est le goût étrange de l'air. Quoi exactement ? Du métal ? De l'acier ? De l'aluminium ? Je pense à Tchernobyl. Non. Cet air a un arrière-goût d'éther.
L'éther de notre futur ? L'arrière-goût de notre avenir inéluctable ? "
Déjà que le sous-titre "Petit traité d'humanisme à la française " est un brin acide, alors la suite Madame Michu...
"Une histoire d'autant plus édifiante qu'elle est historique… Et que Charles-Henri Sanson deviendra lui-même, quelques années, plus tard le véritable régicide officiel, celui-là même qui guillotinera Louis XVI et Marie-Antoinette."
Ah ça ira ça ira.... à la Lanterne !
J'adore ce type d'ouvrage de bande dessinée. On l'ouvre sans aucun préjugé et tant mieux. Pour ce qui est du graphisme, du dessin ou de la mise en case, je vous laisse seul juge. Mais pour ce qui est de la narration et du voyage presque initiatique oú Simon Hureau / Limu Goma nous emmène, c'est époustouflantc et dense.
Pas de spoïl comme on dit mais pour qui est curieux de ces affreux petits hommes qui ont effroyablement fait l'Histoire à coup de machettes, ce récit graphique est pour vous.
Et pour bien faire les choses je suis en possession d'un autre ouvrage de Simon Hureau, "Le musée insolite de Limul Goma - HAUTES OEUVRES - Petit traité d'humanisme à la Française " (À SUIVRE)
Une des planches
PARIS 13 NOVEMBRE 2015
||| Relire l’Histoire pour ne pas la revivre |||
~ Un documentaire en BD d'ANNE GIUDICELLI et LUC BRAHY ~
Le livre "La Chine e(s)t le Monde est un puit d'informations". La découverte du concept de Tanxia, ça n'est pas rien ! Les auteurs sont très pointus et vulgarisent à merveille les questions qui devraient nous permettre d'entr'appercevoir l'effroi de ce monde qui vient.
Glaçant.
Vidéo à ajoutée le 30 août 2019
La table ronde organisée par Futuribles International le 11 avril 2019 portait sur l’ambition de la Chine d’affirmer son leadership sur le monde, les puissants moyens qu’elle mobilise à cette fin, ses forces mais aussi ses faiblesses. Elle était introduite par Sophie Boisseau du Rocher, chercheur au centre Asie de l’Institut français des relations internationales (IFRI), spécialiste de la Chine et des pays d’Asie du Sud-Est (ASEAN), auteur de nombreux livres, et Emmanuel Dubois de Prisque, chercheur associé à l’Institut Thomas More, corédacteur en chef de la revue « Monde chinois », qui travaille depuis 25 ans sur l’Asie orientale. Ils sont coauteurs d’un livre récent, « La Chine e(s)t le monde. Essai sur la sino-mondialisation » (Paris : Odile Jacob, 2019).
Lecture à tomber par terre le cul par dessus tête pour admirer les cimes sans tomber dans l'abîme. Et bim
"Dans son style toujours aussi métaphorique et brillant, Richard Powers dépeint le parcours de neuf personnages dont les destins vont se lier autour d’un combat essentiel de la cause environnementale."
Je vous recommande cette lecture si vous voulez croire aux voyages dans votre propre temps...
"The Time Before pose une question : Et si ? Cyril Bonin y répond avec brio. Les dessins très réalistes et les couleurs chaudes amènent le suspense escompté."
Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?
J'aurais aimé plus long et plus en profondeur encore mais c'est un bon début.
Rien que pour #InternetArchive, ça joue !
Bien qu'il me plaise, le site "Sens critique" (et ses statuts moyennement nécessaires) peu vite te prendre la tête mais quand tu sais qu'on n'a que 2 vies et que commence la seconde quand tu t'aperçois qu'il ne t'en reste qu'une, bah je vous conseille une bonne déambulation dans ces 262 pages.
"Qui plus est, elle n’avait jamais fait de mal à une mouche. Elle et Simone Gentet ont été salies doublement, d’abord par la rumeur et la méchanceté qui ont mené à leur exécution, ensuite, par le procès de 1948 qui a acquitté leurs meurtriers en faisant croire qu’elles étaient des espionnes de la Gestapo."
C'est Laurent Melikian qui écrit ce papier qui creuse ma curiosité. Vite lire cet ouvrage me fera le plus grand bien.
J'aime bien quand la journaliste dérape et dans une même question vouvoiement et tutoitise Mathieu comme ça tranquiloo dans le Figaro... comme pour ce qui se passe entre les pattes de Gérard pendant 5 ans, se sera débattu et mille formé lors d'un prochain tête-à-tête.
Allez, on réinvite Mathieu les 7 & 8 octobre pour les 24 heures de BD au Musée ?
"INTERVIEW - Entre BD jeunesse, humour et reportage, l'auteur de Gérard, cinq années dans les pattes de Depardieu, expose tout son talent au festival BD à Bastia. Il revient, pour Le Figaro, sur un parcours qui ne se limite à aucune frontière..."
Un bon poêle Godin et du sang et des briques et cette histoire sociale remarquable.
Récit nécessaire et mené à 4 mains de maître.
Nemo :
_ "Notre travail est de protéger l'innocent. "
M. Hyde :
_"NON. Notre travail est de tuer ces martiens."
Oulala qu'elle histoire dessinée.
"Trois histoires, trois scenarii de série Z avec une matrone des triades aussi dangereuse que sexy, des vampires mexicains phallocrates et enfin une biographie mafieuse à même la peau.
Trois histoires, une héroïne. À la fois madone à l’enfant et femme-enfant, Masiko fait tout ce qu’elle peut pour élever seule, sa fille Xiong-Mao (Freaks’ Squeele) dans un monde de brutes. Heureusement la jeune maman est généreusement équipée pour dézinguer du vilain, dans un grand hommage à la “sex and fury” des années 70. "