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Les applications peuvent se rapporter à 1 voire plusieurs des 12 domaines suivants :
- Oraliser un texte
- Faciliter la lecture
- Reconnaissance vocale
- Faciliter la production
- Mieux communiquer
- Dénombrer et calculer
- Mieux comprendre
- Tracer et dessiner
- S'exercer plus facilement
- Le temps et l'espace
- Reconnaissance visuelle
- Attention et concentration
Appuyez la Touche Alt.
Appuyez successivement sur les touches 0, 1, 8, 3 de votre pavé numérique.
Relâchez la touche Alt.
Et en cherchant ce truc, je tombe sur le site "relire et corriger" qui est vraiment bien enrichi.
https://www.relire-et-corriger.net/ecriture-inclusive
Dans le cadre de la campagne présidentielle, La #MedNum et ses sociétaires, acteurs de médiation numérique sur tout le territoire, se mobilisent collectivement et proposent un plaidoyer pour un numérique d’intérêt général et lutter contre la précarité numérique. Il contient 62 mesures concrètes dans les secteurs de l’éducation, de l’emploi et du pouvoir d’achat, de la santé et de l’environnement afin de réellement agir pour l’inclusion numérique de tous et de toutes. (Zoomacom | @zoomacom@framapiaf.org)
D’une manière théorique le médiateur numérique accompagne tous les publics dans tous les usages du numérique. Juste dans son intitulé, le champ des possibles est extraordinaire.Cette mission se traduit dans les faits en trois aspects : Offrir un accès aux outils, accompagner aux usages, développer une culture numérique. Les trois aspects sont indissociables, on ne peut se contenter de ne couvrir qu’un seul de ces aspects.
L'espace de santé numérique sera déployé pour tous le 1er janvier, annonce Olivier Véran | Les Echos
Les personnes qui ne veulent pas de cet espace numérique de santé auront un délai d'un mois pour s'opposer ce qu'un espace soit créé à leur nom, a rappelé Olivier Véran. « Il faudra du temps, vous l'imaginez bien, pour que chacun s'acclimate et apprenne à s'en servir », a souligné le ministre.
acteurspublics.fr
Des pistes pour aider les plus vulnérables face à la dématérialisation du service public | À la une | Acteurs Publics
ActeursPublics
6-7 minutes
L’Observatoire de l’éthique publique a remis, le 12 octobre, un rapport à la défenseure des droits sur les conséquences négatives de la dématérialisation du service public. Pour améliorer les choses, l’étude propose notamment de rendre les appels téléphoniques gratuits, de reconnaître la mission d’inclusion numérique des travailleurs sociaux, ou encore d’instaurer un droit fondamental d’accès à Internet.
Migrants, mineurs isolés, bénéficiaires du RSA, demandeurs d’emploi… Pour eux, le numérique, c’est la double peine. Dans un rapport remis mardi 12 octobre à la défenseure des droits, l’Observatoire de l’éthique publique (OEP) s’attaque aux effets de la dématérialisation tous azimuts du service public. Ce document de 116 pages revient longuement sur les nouvelles vulnérabilités causées par le développement de l’administration numérique, dont la voie d’accès devient parfois même obligatoirement numérique.
Sa rédaction a été pilotée par Caroline Lequesne-Roth, maîtresse de conférences en droit public, qui étudie depuis plusieurs années les enjeux de la dématérialisation du service public, et notamment de son automatisation : surveillance par reconnaissance faciale, contrôle automatisé des fraudeurs fiscaux ou sociaux…
Discrimination et exclusion renforcées
S’il reprend des constats largement partagés depuis de nombreuses années, le rapport a le mérite de s’appuyer sur les témoignages des premiers concernés, les travailleurs sociaux, en première ligne, et leurs usagers. Il tente également de définir cette nouvelle réalité de l’administration numérique à travers la notion de “conditionnalité numérique”. Pour ses auteurs, la dématérialisation des procédures et des relations entre le public et l’administration “ne constitue pas un unique changement dans les formes de mise en œuvre du service public ; elle en transforme aussi la nature profonde et menace, à certains égards, une mise en œuvre effective et inclusive du service public.” La transition numérique, brutale, “emporte notamment des conséquences négatives, immédiates et persistantes sur les usagers, dont les plus vulnérables se trouvent en incapacité d’accéder à leurs droits”, que ce soit par manque de matériel, de connexion suffisante, ou de compétences. Pire, cette vulnérabilité technologique ne fait que s’ajouter à des vulnérabilités sociales existantes, et ne fait donc que “renforcer les situations de discrimination et d’exclusion”.
Or, constatent les auteurs, cette nouvelle conditionnalité numérique qui pèse sur les plus vulnérables vient se percuter frontalement aux lois du service public. “Les difficultés identifiées pour les plus vulnérables – ou les défaillances techniques de l’administration – tendent à constituer une atteinte aux principes d’égalité et de continuité du service public”, estiment les auteurs. Le principe d’égalité, qui porte autant sur l’égal accès au service public que sur l’égalité de traitement des usagers, est ainsi bafoué par une forme d’”obligation de connectivité” qui s’impose aux usagers pour accéder à leurs droits, par exemple lorsqu’ils veulent faire une demande de RSA. Ce qui pousse l’Observatoire de l’éthique publique à défendre la reconnaissance d’un droit fondamental d’accès à Internet, comme un pilier de l’accès pour l’usager à ses autres droits [voir notre entretien avec Caroline Lequesne-Roth ci-dessous].
Comme tout bon rapport, l’étude de l’OEP fait également un certain nombre de propositions pour améliorer la situation, tout en reconnaissant des avancées à différents égards : la création des espaces France Services, le déploiement des passes numériques pour former les Français aux compétences de base du numérique, la possibilité de déléguer la réalisation de ses démarches grâce à AidantsConnect ou encore la prise en compte grandissante des besoins des usagers dans la conception des services publics numériques.
Maintien d’une voie alternative
Bien que la dématérialisation permette aussi de rendre le service public plus facilement accessible et à tout moment pour un grand nombre d’usagers, l’OEP préconise d’inscrire l’obligation du maintien d’une voie alternative au numérique dans le code des relations avec le public pour éviter toute rupture d’égalité et de continuité du service public. Les auteurs plaident également pour la gratuité complète des appels téléphoniques, La loi “Essoc”, qui a mis fin aux numéros surtaxés, est une première étape, mais elle est jugée insuffisante. “En effet, le « coût » de l’appel ne peut être assumé de manière égalitaire par l’ensemble des publics. Les plus précaires disposent, pour la plupart, d’un forfait prépayé qui grève considérablement leur budget”, indique le rapport.
Celui-ci insiste par ailleurs sur la nécessaire reconnaissance des travailleurs sociaux comme médiateurs numériques. En première ligne face aux publics en difficulté avec l’administration, et plus encore avec le numérique, les travailleurs sociaux sont particulièrement bien placés pour accompagner les usagers vulnérables. Il s’agirait de permettre à ces travailleurs sociaux de pouvoir réaliser les démarches d’un usager à sa place, lorsque c’est nécessaire. Une mission et des responsabilités supplémentaires qui doivent toutefois s’accompagner d’un droit à la formation numérique, mais aussi d’un “droit d’accès privilégié aux administrations pour permettre un suivi facilité des dossiers sur le modèle des assistants sociaux” et l’extension aux travailleurs sociaux – lorsqu’ils réalisent des démarches pour un tiers – du “droit à l’erreur” réservé aux usagers.
Des services publics coconstruits
Le rapport de l’Observatoire de l’éthique publique insiste, dans sa dernière partie, sur la bonne prise en compte par les administrations des besoins et attentes des usagers, notamment en imposant l’association étroite et systématique des différents publics concernés par un service numérique lors de sa conception, grâce aux méthodes du “codesign”. Cette forme de “démocratie administrative”, qui existe déjà dans certaines productions de services, aurait par ailleurs pour mérite de réintégrer les publics vulnérables éloignés du service public dans les processus sociaux, de restaurer le lien de confiance entre administrations et administrés et même de simplifier le travail des agents publics.
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Note de lecture :
Mais être acteur de la société [...] suppose de s’approprier un nouvel environnement et de maîtriser une nouvelle grammaire. Et d’être capable d’apprendre à apprendre dans un environnement mouvant.
D’une certaine manière, nous sommes toutes et tous des illettrés du numérique. On peut être à la fois inclus ou exclus selon les usages, ou selon les périodes de notre vie. On pense souvent que le phénomène ne touche que les personnes âgées, les non-diplômés ou les chômeurs, mais il y a beaucoup d’angles morts à l'illettrisme numérique. Cela touche également de nombreux salariés dans leurs usages professionnels courants, et de nombreux jeunes dans leurs démarches administratives.
[...] en réalité, nous sommes 66 millions de Français plus ou moins à l’aise avec ces outils, services, machines et environnements qui évoluent en permanence.
D’après l’INSEE, un Français sur deux ressent un manque de maîtrise sur deux des quatre compétences numériques de base (à savoir : la recherche d’information, la communication, la résolution de problèmes et l’usage de logiciels). Ça fait déjà 18 millions de personnes.
On n’attire pas quelqu’un vers le numérique en lui disant qu’on va l’aider à faire une démarche administrative, ça ne marche pas. On se penche plutôt sur la manière dont l’outil va lui apporter quelque chose dans sa situation [...]
Si le pain point (là où ça fait mal !), c’est de ne pas réussir à extraire des informations sur ameli.fr, le levier sera sûrement ailleurs : savoir maîtriser l’ENT (Espace Numérique de Travail) de son enfant par exemple, ou ouvrir le dialogue avec un adolescent sur son rapport au numérique.
il y a toujours eu une croyance selon laquelle le numérique allait arriver, se diffuser partout de manière égalitaire et que tout irait bien. Même au plus haut niveau - institutionnel comme économique - on pensait qu’il n’était pas nécessaire de travailler l’accompagnement, la formation, l’aménagement, etc.
Leur / [NOTRE] mission : accompagner l’autonomisation et l’émancipation numérique.
L’un des principaux leviers pour rendre le numérique plus durable, c’est d’allonger la durée de vie des équipements. Or c’est aussi une manière d’équiper celles et ceux dont les moyens financiers sont limités.
Particulièrement remonté, le professeur qui n'a pas sa langue dans la "poche-à-jean-michel" remet les pendules à l'heure et occasionne à travers son défouloir une bonne grosse rigolade.
On mentionnera par exemple "Affelnet" pour les lycées et l'orientation post-troisième, "le parcoursup des collégiens", qui atteint un niveau de vérole équivalent à celui observable sur l'entrejambe du bas-clergé au moyen-âge.
En passant, il invente le hashtag #parcoursucks qui illustre remarquablement bien l’efficience de l'outil inclusif-de-ses-morts qu'est ce grand loto informatique.
Alors que le numérique se révèle chaque jour un peu plus comme le canal prioritaire d’accès aux services publics et privés, 20% des Français demeurent mal, voire pas du tout connectés.