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Au gré de leurs besoins, les villes étendent leurs frontières sur les territoires voisins. C’est le cas pour l’alimentation en eau potable, et comme d’autres villes, Dijon à partir de 1939 dépend de ressources exogènes. La nappe de la Saône devient une ressource clé de son développement. Grâce aux infrastructures hydrauliques, la ville se déploie et crée une souveraineté sur les communes de sa périphérie avec lesquelles elle fait commerce d’eau. Les lois de décentralisation lui donnent de nouvelles prérogatives sur la gestion durable de la ressource des bassins versants, un défi à relever en contexte de changement climatique. L’extension réticulaire et spatiale de la ville est parfois interrogée voire contestée par d’autres acteurs : certaines communes en quête d’autonomie en eau ou le Département de la Côte d’or.