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#GRK0132 #Bégaiements #Histoire #Nazisme #JohannCHAPOUTOT
LE MONDE NAZI 1919-1945
Johann Chapoutot, Christian Ingrao, collectif (2024, Tallandier)
iBouquin:https://mega.nz/file/RRAyjCgY#rJzJLTUXnluVXU0Rjv1vFv8ml3XWPXpydB9WZkCAy60
Si t'as les moyens:
https://www.tallandier.com/livre/le-monde-nazi/
Résumé:
Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich. Les nazis avaient développé, depuis 1919 et le traumatisme de la Grande Guerre, une vision du monde qui n’avait d’original que sa cohérence raciste et son élan utopique. Ils surent exploiter le contexte d’une crise majeure, celle de 1929, pour subjuguer les consciences et accéder au pouvoir.
Le pouvoir leur fut donné, avec une inconséquence sidérante, par les élites en place qui pensaient que Hitler ne tiendrait que quelques semaines et que ses partisans seraient « domestiqués ». Or les nazis prirent immédiatement le contrôle du pays avant de le conduire à la destruction, réduisant finalement le continent tout entier à un immense charnier. Le monde intérieur nazi, cet imaginaire politique pétri de haine, d’angoisse et d’utopie, avait donné naissance en l’espace de douze années à un monde infernal ; un monde qui impliquait la mort de dizaines de millions de personnes, dont la majorité des Juifs du continent.
Dans cet ouvrage, trois historiens du nazisme proposent un récit inédit, une histoire totale du national-socialisme, de sa naissance en 1919 à son effondrement en 1945. En se fondant sur les renouvellements de l’historiographie internationale de ces trente dernières années ainsi que sur une pratique constante des sources, Johann Chapoutot, Christian Ingrao et Nicolas Patin analysent le nazisme de l’intérieur : le système de croyances, les émotions fanatiques et la culture militante des années 1920 ; la nature du « Troisième Reich » comme « dictature de la participation » fondée sur un consentement massif de la population ; enfin, la « guerre génocide » de 1939-1945, apocalypse raciale qui réalise les potentialités de l’eschatologie nazie.
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Johann Chapoutot
est historien, spécialiste d'histoire contemporaine, du nazisme et de l'Allemagne.
Il est admis au lycée Henri-IV, puis à l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (promotion 1998, classé premier au concours d'entrée dans la série "Langues vivantes"). Il obtient l'agrégation d’histoire en 2001. Il est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris (promotion 2002). Il est docteur en histoire en 2006, puis habilité à diriger des recherches en 2013.
Professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne Université depuis 2016, il a auparavant été successivement maître de conférences à l'université Pierre-Mendès-France de Grenoble (2008-2014), puis professeur à l'université Sorbonne-Nouvelle (Paris-III, 2014-2016).
Il enseigne l'histoire de l'Allemagne, en particulier son histoire contemporaine depuis 1806, les sociétés européennes au XIXe siècle (1815-1914), ainsi que l'histoire mise en regard avec le cinéma.
Il consacre ses travaux à l'histoire de la culture nazie, notamment dans son essai intitulé "Le national-socialisme et l’Antiquité" (2008), tiré de sa thèse d'histoire, rédigée à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et soutenue en 2006. Il a également publié des travaux généraux sur l'histoire de l'Allemagne et sur l'Europe des dictatures de l'entre-deux-guerres. En 2015, il conteste la pertinence de rééditer "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.
Ces thématiques ont été l'objet de sa thèse de doctorat ("Le National-socialisme et l'Antiquité", 2006) et de son mémoire d'habilitation ("La loi du sang", 2014). Avec la parution de son ouvrage "La révolution culturelle nazie" (2017), Chapoutot approfondit sa thèse en s'appuyant sur une abondante bibliographie, aussi bien allemande qu'européenne.
Il mène des recherches résolument pluridisciplinaires, publiant en histoire comme en lettres ou en philosophie.
Si "America first" te fait penser à quelqu'un, ça n'est pas fortuit :((
Encore un documentaire en béton de chez Arte.
Enquête menée comme un thriller, « La Filière » raconte une histoire d’amour et d’espionnage, de secrets, de cavales et de doubles vies. L’histoire d’une famille de nazis… la famille Wächter.
Où on comprends mieux l'expression "laver plus blanc que blanc" grâce à John Le Carré. Où Rome et son Vatican ne gagne pas à être reconnu. Et où l'amour brouille plus que le discernement. Superbe enquête de Philippe Sands et narration qui tient en haleine, et apporte profusion d'informations.
Complément d'info : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-nouveau-podcast-de-france-culture-la-filiere-une-enquete-de-philippe-sands-8733183
Déni : Action de dénier, de refuser de reconnaître la vérité ou la valeur d'une chose.
le #combat continu
La force des photos /
De Gaulle fin 44 assurera quand même Staline du fait qu'à leur libération, aucun ressortissant russe ne sera accueilli sur le sol français. Pouah /
Encore du très très haut niveau.
Pour compléter le partage précédent... 2h d'intelligence.
Ouf, en voilà une personne en totale disruption d'avec la start-up nation... et c'est bon !
"(...) le film distingue les options des dirigeants, dont la latitude est mince, puisque le rail, devenu le mode de transport quasi exclusif, est piloté par l’Etat français collaborationniste. Une conséquence directe de la convention d’armistice de juin 1940 que les dirigeants, polytechniciens sans état d’âme, résument d’un glaçant mot d’ordre : « La technique d’abord »."
Par curiosité... ?
"Dora est une série sur la recherche des Nazis qui ont échappé à la justice mais également de l'histoire de Dora cette jeune femme juive et homosexuelle."
Un juste parmi les justes.
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À potasser.
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Un médecin ici bas pour sauver des vies.
"À travers un saisissant montage de films amateurs et de témoignages de réfugiés ayant fui la dictature, la chronique intime et inédite du basculement de l'Allemagne dans le nazisme. Premier volet : à la veille des années 1930, Berlin vit les derniers feux d'une enivrante période de fêtes et de bouillonnement artistique."
Ute Lemper dit un texte qui tantôt arrache des larmes de dégoût tantôt fait monter la colère.
Mais dans tous les cas de figure ces 2 volets documentaires sont plus que NÉCESSAIRES comme une messe pour le temps présent.
Abassourdissant !!!
"A travers un dispositif fictionnel original, Radu Jude évoque le massacre d'Odessa, perpétré par l'armée roumaine, alliée aux nazis. Un film engagé qui traque les refoulements de l'histoire officielle."
Et par ici, quelle dispositif pour quel rapport faudra(it) il mettre en oeuvre pour que les criminels soient simplement mis en lumière.
Papon 61 et beaucoup d'autres...