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Pour l'atelier à la médiathèque et pour diffusion.
Concernant le contrôle parental, nous apprenons à rechercher de l’information sur Internet, installer et paramétrer une application. Si le parent arrive seul, à trouver, installer et utiliser la solution qui lui convient, nous avons relevé le défi de son autonomie numérique…
Depuis quand, et pourquoi vous intéressez-vous au thème de la parentalité à l’ère numérique ?
Depuis 2018, lorsque à la suite d'une conférence du Docteur Ducanda, la municipalité a décidé de faire quelque chose pour lutter contre lézécrans.
On était d’accord, il fallait faire quelque chose. Ce n’est pas possible de laisser des paniques morales se propager…
Qu’est-ce que recouvre cette thématique pour vous ?
La problématique centrale concerne l’éducation aux médias, autrement dit :
“Comment accompagner au mieux son enfant dans les mondes numériques ?”
Sur cette problématique se greffent les questions d’équipement et de compétences informatiques nécessaires pour suivre la scolarité des enfants. Nous distinguons clairement les deux. Ce sont des temporalités et des approches distinctes. D’ailleurs, ce n’est pas le même médiateur qui intervient. Le premier est dédié à la culture numérique, l’autre à l’inclusion. Il s’agit de deux approches qui requièrent des connaissances, des méthodologies et des postures différentes.
Voilà le contexte :
Complètement inexistante il y a à peine soixante ans, l’industrie informatique est aujourd’hui devenue la plus importante du monde.
Et voici un classement boursier qui en dit long :
En termes de capitalisation boursière, l’entreprise la plus importante du monde à l’heure où j’écris ces lignes est Apple. La seconde est Microsoft. Si l’on trouve un groupe pétrolier en troisième place, Alphabet (ex-Google) vient en quatrième et Amazon en cinquième place. En sixième place on trouve Tesla, qui produit essentiellement des ordinateurs avec des roues et, en septième place, Meta (ex-Facebook). La place de Facebook est particulièrement emblématique, car la société ne fournit rien d’autre que des sites internet sur lesquels le temps de cerveau des utilisateurs est revendu à des agences publicitaires. Exploiter cette disponibilité de cerveau également le principal revenu d’Alphabet.
De l'avènement du logiciel comme succion prédatrice du temps de cerveau disponible, épaulé par le marketing :
Nous pouvons donc observer qu’une partie importante de l’humanité est sous le contrôle de logiciels appartenant à une poignée de sociétés américaines dont les dirigeants se connaissent d’ailleurs intimement. Les amitiés, les contacts entre proches, les agendas partagés, les heures de nos rendez-vous ? Contrôlés par leurs logiciels. Les informations que vous recevez, privées ou publiques ?Contrôlées par leurs logiciels. Votre position ? Les photos que vous êtes encouragés à prendre à tout bout de champ ? Les produits que vous achetez ? Contrôlés par leurs logiciels ! Le moindre paiement effectué ? Hors paiements en espèce, tout est contrôlé par leurs logiciels. C’est encore pire si vous utilisez votre téléphone pour payer sans contact. Ou Paypal, la plateforme créée par… Elon Musk. Les données des transactions Mastercard sont entièrement revendues à Google. Visa, de son côté, est justement huitième dans notre classement des sociétés les plus importantes.
Pour regagner son libre arbitre, je ne vois qu’une façon de faire : comprendre comment ces plateformes agissent. Comprendre ce qu’est un logiciel, comment il est apparu et comment les logiciels se sont historiquement divisés en deux catégories : les logiciels propriétaires, qui tentent de contrôler leurs utilisateurs, et les logiciels libres, qui tentent d’offrir de la liberté à leurs utilisateurs.
Et puis :
Les logiciels ne sont pas « magiques », ils ne sont pas « sexys » ni « hypercomplexes ». Ce ne sont pas des « nouvelles technologies ». Tous ces mots ne sont que du marketing et l’équivalent sémantique du « lave plus blanc que blanc de nos lessives ». Ce ne sont que des mots infligés par des entreprises au pouvoir démesuré dont le cœur est le marketing, le mensonge.
Indispensable pour faire des livres, brochures, plaquettes, flyers, panneau, etc, SCRIBUS se prends aisément en main.
Mais cette vidéo bien faîte vous accompagne à l'installation complète.
Impeccable pour les apprenants ;)
Ce que "les pas de côté" bretons doivent apporter au désir de faire ensemble ici et maintenant.
"Le comment faire pour que la photo de son profil sur Google + n'apparaisse pas dans les publicités.
Il suffit de se rendre sur ce lien, une fois logué sur son compte Google. Ensuite, il suffit de s'assurer que l'option située en bas de page –"Based upon my activity, Google may show my name and profile photo in shared endorsements that appear in ads" – est bien décochée."
"Les langages informatiques et la programmation sont l'un des domaines de la science informatique, avec l'algorithmique, la théorie de l'information et les machines (architecture, ordinateurs, réseaux...). A ce titre, ils ont nécessairement leur place dans un enseignement de l'informatique. De plus, ils permettent de comprendre ce qu’est l’informatique, de percevoir sa "nature profonde", de s’en imprégner. Pour s’approprier des notions (fichier, protocole de communication, "verrou mortel"…), rien de tel que d’écrire des "petits" programmes."
"Pablo Servigne - 30 mai 2013 - Barricade 2013
Le concept de bien commun a l’air évident : est commun ce qui appartient à tous. Mais en réalité, il est loin d’être simple car il heurte nos plus profondes convictions. Qu’est-ce qu’« appartenir » ? Qui est « tous » ? Finalement qu’est-ce que le « commun » ? Voici les moyens de franchir six obstacles mentaux à l’entrée dans l’univers des biens communs."
"Tout est fait pour aider les gens à s’initier au web design mais ça peut aussi être un bon choix pour un pro qui veut un moyen efficace de créer puis de maintenir des sites pour des clients."