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Il faut "à tout prix" maintenir l'ordre, et en silence.
"La grande rupture instituée par ce décret du mois d’août, c’est qu’il évince le Premier ministre, et prévoit que, désormais, ces directions départementales seront rattachées au ministère de l’Intérieur. C’est-à-dire que tous les champs de compétences de ces directions, qui organisent la vie sociale (urbanisme, logement social, biodiversité, transition écologique, agriculture, éducation populaire, jeunesse et sport…), vont désormais être placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et du préfet de département (dont la carrière dépend du ministère de l’Intérieur).
Les significations politiques et administratives de ce changement de tutelle sont lourdes."
Une trace du décret initial de 2009 encore visible le 7 novembre sur http://www.cote-dor.gouv.fr/l-organisation-et-les-missions-des-nouvelles-a1987.html
Et donc le Décret n° 2020-1050 du 14 août 2020 modifiant le décret n° 2009-1484 du 3 décembre 2009 relatif aux directions départementales interministérielles https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042238068
Tout va bien puisque Macron, à l'instar de "ses prédécesseurs, (il) cherche à arracher des voix à la droite et à l'extrême-droite et il le fait en stigmatisant, une fois de plus les musulmans de France."
Pouah !
"Très bien écrit, l'ouvrage désenchante l'entreprise numérique. Mais pour bien le lire, le lire "juste", il faut, en même temps, comme dans une polyphonie, entendre trois autres voix qui donnent au texte sa richesse.
Tout d'abord garder à l'esprit la tendresse et le respect que l'auteur éprouve, malgré tout, pour cette entreprise et son fondateur, pour tout ce qu'elle-même y a appris et gagné. Jamais elle ne crache dans la soupe. La réussite extraordinaire de Facebook n'est pas mise en doute. Pas plus que n'est remise en question la révolution dans la communication que représente ce réseau social (et pas les autres).
La vie à Facebook est décrite avec sympathie, bénéfice d'un regard intérieur aiguisé par les cinq années qu'elle y a passées. C'était aussi la belle vie. L'auteur, à son tour, bénéficiera bientôt d'un travail exaltant, d'avantages en nature (voyages, hôtels luxueux, etc.). Et l'on peut tomber amoureux aussi, "aimer à peine", "mal délicieux"...
La lucidité de Katherine Losse s'exerce aussi à propos de l'université. Ne pas oublier, au long de notre voyage du lecteur au coeur de Facebook, le point de départ, l'expérience déprimante de l'université et, plus globalement, des Etats-Unis englués dans une crise nouvelle : Hopkins, la prestigieuse, est cernée par un environnement de chômage, de drogue et de violence ("the advanced state of America's postindustrial decay"). Désillusions après des études très chères (Johns Hopkins après Wesleyan University) et les discours de célébration élitistes, distillés lors du recrutement alors qu'à l'horizon se précisent le chômage et les petits boulots, les emprunts qu'il faut rembourser pendant des années... Le confort de Facebook est à rapprocher de ce contexte pour apprécier pleinement le discours mesuré de l'auteur."