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Asymétrie des pouvoirs et illusions, ça illustre assez bien les blocages sociaux des temps modernes...
M'apercevant que j'ai égaré 1 mois de bookmarks, je remets ici ce lien pour tous les collègues. INSCRIVEZ-VOUS !!!
"Les pratiques numériques font partie intégrante de la vie des jeunes. Elles se déclinent selon trois axes : la consommation de contenus culturels, les activités de sociabilité, les activités d’information.
Malgré le fait qu’elles engendrent des opportunités, ces pratiques peuvent aussi être facteurs de risques, générer des comportements inappropriés et des souffrances.
Dans ce MOOC, Il s’agit de mieux comprendre ces phénomènes pour être en mesure de l’accompagner (MOOC : massive open online course, définition).
Avec la collaboration de Robert BRES - Psychiatre à la MDA34 et Anne CORDIER : Maîtresse de Conférences en Sciences de l'Information et de la Communication - Université de Rouen Normandie
Module 1 : Le numérique et les réseaux sociaux dans notre quotidien.
Module 2 : Les usages numériques des jeunes
Module 3 : Appréhender les usages à risques
Module 4 : Vers des repères éducatifs et culturels
CETTE FORMATION EST UN MOOC GRATUIT ouvert à tous les professionnels de l'adolescence. Il peut délivrer un open badge validant le parcours effectué."
"Mi-drame, mi-documentaire, ce film montre l'impact humain néfaste des réseaux sociaux. Des experts en technologie tirent la sonnette d'alarme sur leurs propres créations."
Y aurait-il un livre de trop sur ce sujet ? Faut-il comme lui "résider dans ces territoires" ou s'en tenir à l'écart ?
Le mieux est de parcourir cet ouvrage pour se faire son idée.
"Des caméras intelligentes du Xinjiang à nos profils Facebook, les dispositifs de surveillance s’éparpillent jusqu’à donner l’illusion de disparaître. Parce qu’ils sont partout, nous ne les voyons plus nulle part."
Au cas où j'ai encore des doutes, Jaron Lanier enfonce mon clou.
"[...] Et pour résoudre cette contradiction, votre seule solution, c'est de mentir. C'est de donner aux gens l'expérience d'un monde où tout est gratuit, mais de faire en sorte qu’à chaque fois qu'une personne fait quelque chose en ligne, cela soit payé par une autre qui espère pouvoir la manipuler… et de gérer ce qui devient dès lors une entreprise de modification des comportements."
"Nous ne traitons pas correctement la question du changement climatique. Nous ne nous traitons pas correctement les enjeux de paix, de guerre, d'immigration, de ressources alimentaires, de ressources en eau, de santé publique, et tous ces sujets réellements importants. Nous sommes devenus incompétents, parce que toute la société s'est mise à se concentrer sur la façon dont tromper et duper les gens."
" Par exemple, les Nazis étaient pionniers dans la façon dont ils ont coordonné des événements de propagande de masse, ce qui était en fait une forme de "high-tech", parce que sans la radio il aurait été impossible de coordonner d'immenses rassemblements comme ils l'ont fait. Ils ont été aussi les pionniers du cinéma de propagande, de la télévision. Il y a cet argument selon lequel les nouvelles technologies ont fait partie des éléments qui ont rendu le mouvement nazi "sexy", et qui ont attiré tant de monde vers eux... "
Pour les solutions, j'ai plus de doute mais le gars a été clairvoyant.
Le projet MOVIM (pour My Open Virtual Identity Manager) vise à créer une plateforme sociale complète, opensource et totalement décentralisée dans le plus grand respect de ses utilisateurs
"Très bien écrit, l'ouvrage désenchante l'entreprise numérique. Mais pour bien le lire, le lire "juste", il faut, en même temps, comme dans une polyphonie, entendre trois autres voix qui donnent au texte sa richesse.
Tout d'abord garder à l'esprit la tendresse et le respect que l'auteur éprouve, malgré tout, pour cette entreprise et son fondateur, pour tout ce qu'elle-même y a appris et gagné. Jamais elle ne crache dans la soupe. La réussite extraordinaire de Facebook n'est pas mise en doute. Pas plus que n'est remise en question la révolution dans la communication que représente ce réseau social (et pas les autres).
La vie à Facebook est décrite avec sympathie, bénéfice d'un regard intérieur aiguisé par les cinq années qu'elle y a passées. C'était aussi la belle vie. L'auteur, à son tour, bénéficiera bientôt d'un travail exaltant, d'avantages en nature (voyages, hôtels luxueux, etc.). Et l'on peut tomber amoureux aussi, "aimer à peine", "mal délicieux"...
La lucidité de Katherine Losse s'exerce aussi à propos de l'université. Ne pas oublier, au long de notre voyage du lecteur au coeur de Facebook, le point de départ, l'expérience déprimante de l'université et, plus globalement, des Etats-Unis englués dans une crise nouvelle : Hopkins, la prestigieuse, est cernée par un environnement de chômage, de drogue et de violence ("the advanced state of America's postindustrial decay"). Désillusions après des études très chères (Johns Hopkins après Wesleyan University) et les discours de célébration élitistes, distillés lors du recrutement alors qu'à l'horizon se précisent le chômage et les petits boulots, les emprunts qu'il faut rembourser pendant des années... Le confort de Facebook est à rapprocher de ce contexte pour apprécier pleinement le discours mesuré de l'auteur."
"Cependant, même ceux qui passent plusieurs heures sur un écran n’utilisent pas d’outils, comme les marque-pages, pour rendre leur navigation plus rapide. Comme certains adultes peu expérimentés, ils se font piéger par des bannières publicitaires qu’ils confondent avec les fonctionnalités des sites. Le téléchargement accidentel de malwares et autres virus est d’ailleurs la première expérience négative citée par les plus jeunes avant le visionnage involontaire d’images pornographiques ou violentes."