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#9 mercredi 18 décembre 2024 @ 10:15 Raph a dit :
Bonjour, Merci pour ce post intéressants y compris pour des personnes non-tech.
Malheureusement, les commentaires ressemblent à ceux qu'il peut y avoir quand une personne prône l'utilisation d'Ubuntu aux utilisateurs Windows. La personne se fait tailler par des barbus ne voyant pas le jour et qui prônent que chacun devraient savoir mettre sa machine à jour en ligne de commande en vérifiant l'intégrité des packages avec les checksum manuellement.
Les solutions proposées en commentaires sont peut-être bien et plus sécurisées qu'un WhatsApp ou Signal mais à partir du moment où vous êtes obligés de parler technique / procotole pour les mettre en avant, vous perdez 90% de vos interlocuteurs. Enchaînez ensuite sur le fait qu'il n'y a pas de compte relié à un numéro de portable / une adresse mail, qu'il faudra s'occuper soi-même de faire des sauvegardes et vous perdez encore 9.99% d'interlocuteurs.
Le 0.01% restant ce sont les gens comme vous, qui utilisent les mêmes solutions et que vous n'avez pas à convaincre mais qui sont ravis de pouvoir parler de ces solutions avec des personnes qui comprennent. Et là est le problème, prenez conscience de votre bulle, prenez conscience de la façon d'utiliser la tech dans votre entourage non averti, et si vraiment votre but est de mettre en avant ces solutions, adaptez vos arguments et la façon de les mettre en avant. Avec des commentaires tels quels et avec leurs tournures, vous êtes au mieux incompris par les gens, au pire classer dans la catégorie des geeks barbus clichés donc les non-tech se moquent.
Et ce qui n'existe plus mais qu'il n'existe quand même des alternatives aux alternatives...
https://alt.framasoft.org/fr/
Voilà le contexte :
Complètement inexistante il y a à peine soixante ans, l’industrie informatique est aujourd’hui devenue la plus importante du monde.
Et voici un classement boursier qui en dit long :
En termes de capitalisation boursière, l’entreprise la plus importante du monde à l’heure où j’écris ces lignes est Apple. La seconde est Microsoft. Si l’on trouve un groupe pétrolier en troisième place, Alphabet (ex-Google) vient en quatrième et Amazon en cinquième place. En sixième place on trouve Tesla, qui produit essentiellement des ordinateurs avec des roues et, en septième place, Meta (ex-Facebook). La place de Facebook est particulièrement emblématique, car la société ne fournit rien d’autre que des sites internet sur lesquels le temps de cerveau des utilisateurs est revendu à des agences publicitaires. Exploiter cette disponibilité de cerveau également le principal revenu d’Alphabet.
De l'avènement du logiciel comme succion prédatrice du temps de cerveau disponible, épaulé par le marketing :
Nous pouvons donc observer qu’une partie importante de l’humanité est sous le contrôle de logiciels appartenant à une poignée de sociétés américaines dont les dirigeants se connaissent d’ailleurs intimement. Les amitiés, les contacts entre proches, les agendas partagés, les heures de nos rendez-vous ? Contrôlés par leurs logiciels. Les informations que vous recevez, privées ou publiques ?Contrôlées par leurs logiciels. Votre position ? Les photos que vous êtes encouragés à prendre à tout bout de champ ? Les produits que vous achetez ? Contrôlés par leurs logiciels ! Le moindre paiement effectué ? Hors paiements en espèce, tout est contrôlé par leurs logiciels. C’est encore pire si vous utilisez votre téléphone pour payer sans contact. Ou Paypal, la plateforme créée par… Elon Musk. Les données des transactions Mastercard sont entièrement revendues à Google. Visa, de son côté, est justement huitième dans notre classement des sociétés les plus importantes.
Pour regagner son libre arbitre, je ne vois qu’une façon de faire : comprendre comment ces plateformes agissent. Comprendre ce qu’est un logiciel, comment il est apparu et comment les logiciels se sont historiquement divisés en deux catégories : les logiciels propriétaires, qui tentent de contrôler leurs utilisateurs, et les logiciels libres, qui tentent d’offrir de la liberté à leurs utilisateurs.
Et puis :
Les logiciels ne sont pas « magiques », ils ne sont pas « sexys » ni « hypercomplexes ». Ce ne sont pas des « nouvelles technologies ». Tous ces mots ne sont que du marketing et l’équivalent sémantique du « lave plus blanc que blanc de nos lessives ». Ce ne sont que des mots infligés par des entreprises au pouvoir démesuré dont le cœur est le marketing, le mensonge.
[...] avec l'intitulé de 2020, "l'Éducation nationale nomme explicitement les solutions de l’entreprise américaine comme spécificité technique et exclut donc toute alternative", tance Anticor.
[...] cette attribution va aussi à l'encontre du code de l'Éducation, qui encourage le service public à recourir au logiciel libre pour ses usagers.
[...] Anticor "pointe une relation commerciale dangereuse entre une administration française et un géant du numérique jouissant d’un monopole quasi absolu alors même que des entreprises offrent des solutions équivalentes".
Dernière trouvaille en date, Xournal++ est une reprise d’un logiciel dont le développement s’était arrêté, Xournal. Très simple mais aussi et surtout très puissant et rapide (plus que LibreOffice Draw), Xournal++ vous permet de dessiner sur des fichiers .pdf, d’ajouter des images, des lignes de textes, des formes géométriques…
GLPI (gestionnaire libre de parc informatique) est un logiciel libre permettant la gestion de parc informatique et de gestion des services d’assistance distribué sous licence GPL. Le projet totalement communautaire a été lancé en 2003 par l’association Indepnet. Wikipédia
Conçu par l'Atelier des chercheurs pour documenter et créer des récits à partir d'activités pratiques, do•doc (prononcer doudoc) est un outil libre et modulaire, qui permet de capturer des médias (photos, vidéos, sons et stop-motion), de les éditer, de les mettre en page et de les publier. Son design composite permet de le reconfigurer de manière à ce qu'il soit le plus adapté possible à la situation dans laquelle il est déployé.
Pourquoi, même si je n’ai « rien à cacher » (vous ne fermez pas la porte en allant au toilette, vous donnez votre numéro de carte bleu partout ?) il est préférable de protéger sa vie privée en ligne face aux GAFAM de plus en plus voraces. Que sont ces algorithmes qui dirigent nos vies ? Comme on dit, le cloud, c’est l’ordinateur de quelqu’un d’autre, il faut donc pouvoir lui faire confiance, non ? Bref, le numérique, ses codes et ses usages, cela s’apprend. Et pas dans des écoles Google (qui fonctionnent de plus en plus avec pôle Emploi…) qui embrigadent dans leurs outils et leur façon de penser.
Une extension big-bisou ! Ne vous privez pas :))
Dans sa volonté d'être utile à la communauté éducative, La Digitale propose des outils numériques responsables (c'est quoi un outil numérique éducatif responsable ?) et gratuits pour accompagner les processus d'enseignement et d'apprentissage en présence et à distance.
REGARDEZ | INSPIREZ | PARTAGEZ !
Les principes juridiques fondateurs du logiciel libre servent aujourd’hui d’exemple : celui d’un combat gagné contre le modèle dominant de propriété intellectuelle. Depuis, les pratiques collectives et contributives du « Libre » essaiment dans bien d’autres domaines. En mettant l’accent sur la liberté, la coopération et le partage, elles redonnent par la même occasion de l’autonomie et du pouvoir aux utilisateurs. Car derrière cette bataille, mondiale mais sans territoires, réside un enjeu essentiel : la capacité à mettre les technologies au service du Commun plutôt qu’au seul bénéfice d’une minorité.
Conférence d'Angie, chargée de relations publiques pour Framasoft, lors du festival Les nouveaux communs (2 décembre 2020).
Chez Framasoft, où il est question de La stratégie du choc et autres analyses -- Résiliences sociales et informatiques libérées
« En cette période de crise, nous sommes confrontés à deux choix particulièrement importants. Le premier est entre la surveillance totalitaire et la responsabilisation des citoyens. Le second est entre l’isolement nationaliste et la solidarité mondiale ». Il est encore un peu tôt pour en tirer des conclusions, mais force est de constater que le numérique est lui aussi infecté par un virus : celui de la surveillance et de l’autocontrôle.
Scribus est un logiciel libre de Publication Assistée par Ordinateur, distribué sous licence GNU GPL. Il est encore perfectible mais Scribus convient plutôt pour la réalisation de plaquettes, de livres et de magazines. Scribus est multi-plateformes (Linux