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Voilà le contexte :
Complètement inexistante il y a à peine soixante ans, l’industrie informatique est aujourd’hui devenue la plus importante du monde.
Et voici un classement boursier qui en dit long :
En termes de capitalisation boursière, l’entreprise la plus importante du monde à l’heure où j’écris ces lignes est Apple. La seconde est Microsoft. Si l’on trouve un groupe pétrolier en troisième place, Alphabet (ex-Google) vient en quatrième et Amazon en cinquième place. En sixième place on trouve Tesla, qui produit essentiellement des ordinateurs avec des roues et, en septième place, Meta (ex-Facebook). La place de Facebook est particulièrement emblématique, car la société ne fournit rien d’autre que des sites internet sur lesquels le temps de cerveau des utilisateurs est revendu à des agences publicitaires. Exploiter cette disponibilité de cerveau également le principal revenu d’Alphabet.
De l'avènement du logiciel comme succion prédatrice du temps de cerveau disponible, épaulé par le marketing :
Nous pouvons donc observer qu’une partie importante de l’humanité est sous le contrôle de logiciels appartenant à une poignée de sociétés américaines dont les dirigeants se connaissent d’ailleurs intimement. Les amitiés, les contacts entre proches, les agendas partagés, les heures de nos rendez-vous ? Contrôlés par leurs logiciels. Les informations que vous recevez, privées ou publiques ?Contrôlées par leurs logiciels. Votre position ? Les photos que vous êtes encouragés à prendre à tout bout de champ ? Les produits que vous achetez ? Contrôlés par leurs logiciels ! Le moindre paiement effectué ? Hors paiements en espèce, tout est contrôlé par leurs logiciels. C’est encore pire si vous utilisez votre téléphone pour payer sans contact. Ou Paypal, la plateforme créée par… Elon Musk. Les données des transactions Mastercard sont entièrement revendues à Google. Visa, de son côté, est justement huitième dans notre classement des sociétés les plus importantes.
Pour regagner son libre arbitre, je ne vois qu’une façon de faire : comprendre comment ces plateformes agissent. Comprendre ce qu’est un logiciel, comment il est apparu et comment les logiciels se sont historiquement divisés en deux catégories : les logiciels propriétaires, qui tentent de contrôler leurs utilisateurs, et les logiciels libres, qui tentent d’offrir de la liberté à leurs utilisateurs.
Et puis :
Les logiciels ne sont pas « magiques », ils ne sont pas « sexys » ni « hypercomplexes ». Ce ne sont pas des « nouvelles technologies ». Tous ces mots ne sont que du marketing et l’équivalent sémantique du « lave plus blanc que blanc de nos lessives ». Ce ne sont que des mots infligés par des entreprises au pouvoir démesuré dont le cœur est le marketing, le mensonge.
La place des écrans et du numérique dans les familles, ainsi que la place que ces outils occupent dans la vie des enfants et des adolescents, sont source de vives polémiques, si bien qu’il n’est pas toujours évident pour les parents et les professionnels de se positionner. Basé sur l’expérience de l’auteur en éducation aux médias, auprès d’adolescents et de parents, cet article esquisse les déterminants individuels, culturels et technologiques à prendre en compte pour une éducation aux médias.
À l’aune des missions du CLEMI, “Promouvoir la liberté d’expression, rechercher et évaluer l’information, forger l’esprit critique des élèves pour en faire des citoyens libres et éclairés”, le guide propose des réponses aux questions des parents.
les adultes commencent : Bien souvent, nous donnons le goût des écrans aux enfants. Les écrans sont en effet bien utiles pour occuper des enfants qui s’ennuient, pour reposer des enfants fatigués, pour faire patienter ceux qui ont faim ou encore pour les calmer quand ils sont excités ou que nous voulons le calme.
Il ne s’agit pas ici de dire que les parents qui mettent leurs enfants devant un écran sont irresponsables, coupables de tous les maux ou de “mauvais” parents mais simplement de constater que ce sont les adultes qui commencent et qui portent donc la responsabilité de la qualité à la fois de l’environnement proposé et de la relation.
3 minutes pour une vidéo ?
Doit faire partie des outils critiques du Club de Rien !
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« Le psychiatre et spécialiste du cerveau Manfred Spitzer entend réveiller les consciences, faire comprendre à quel point les technologies numériques sont nocives et malsaines. »
Psychologie Heute
« Un livre pour les parents, les enseignants et tous ceux qui tentent d’opposer au monde placé sous le joug des technologies numériques une authentique conscience critique. »
Der Kurier
« Lorsque nous confions aux médias numériques le contrôle de nos vies, nous tombons tout simplement malades. […] Manfred Spitzer montre également dans son ouvrage comment s’en prémunir. »
Medical Tribune
La présence de plusieurs écrans au sein du foyer (télévisions, ordinateurs, consoles de jeux...) montre une évolution et une intégration des nouvelles technologies dans les familles. Plus de 99% des adolescents sondés confirment qu'il y a au moins
"En publiant un long article sur les écrans dans les familles, le Monde magazine (26 février 2011), propose un angle de vue qui change de beaucoup de ce qui a été lu ici et là sur le sujet. On peut résumer cette approche en disant : éduquer, éduquer, éduquer… et les TIC trouveront leur place ! Dans le même temps le numéro 1340 de la revue Insee première constate à nouveau l’évolution de la place prise par Internet dans le quotidien de chacun de nous."
En ce qui concerne le rapport aux jeux vidéo et aux smartphones, il faut beaucoup en parler. On ne peut pas s'en sortir seul. De ce point de vue, les collectifs de parents sont très importants. Il ne s'agit pas de diaboliser tous les médias.
"« Quels sont les risques de dépendance ou de phénomènes régressifs chez un enfant face aux écrans ? Quelle est la place des tablettes interactives et autres nouveaux supports dans l'apprentissage et la transmission des savoirs ? Avec quel impact sur les relations enfant-adulte ? Comment réguler l'accès aux écrans sans l'interdire ? Les jeux vidéo et les réseaux sociaux peuvent-ils être bénéfiques aux adolescents ? »"
les professionnels se sont interrogés sur l’usage excessif des écrans et sur leur conséquence sur le rythme de vie des enfants et des jeunes. Ainsi, en 2011 une réflexion sur la question des écrans et du sommeil a été engagée en partenariat avec la FCPE dans l’objectif de mener à bien à projet sur le moyen terme (2-3 ans).