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Quel plaisir d'écouter la formulation d'un juste esprit critique.
Par Salwa G. et Mathieu D. « Me prends pas en photo… », « J’veux pas être sur Facebook… », « Si on me voit en photo à cette heure là, j’vais avoir des problèmes… », « J’veux pas qu’on me voit ici… ».
Nous pensons qu’une partie de la jeunesse a pleinement conscience du caractère « manipulatoire» de l’utilisation de leur image. Ils et elles le savent, pour être nés dedans et avoir grandi avec. Nous pensons que certains jeunes sont en pleine lucidité sur les enjeux sociétaux de l’évolution digitale de notre société. L’éducation à l’esprit critique et aux médias n’est pas nouvelle et semble avoir fonctionné pour certains jeunes qui ont appris à gérer leurs images.
Au-delà des discours sociaux stigmatisant, voire fantasmant, une jeunesse soumise aux fake news et au conspirationnisme, quel sentiment de confiance est véritablement développé par les adolescent·es et jeunes adultes à l’égard de l’information en circulation sur les plateformes qu’ils plébiscitent ? Comment développer des compétences critiques en information-communication tout en ne versant pas dans une culture de la défiance envers l’information et les médias ?
J'en suis !
D'après le baromètre des préoccupations des Français réalisé par Greenflex et l'Ademe, 93 % des personnes interrogées pensent qu'il faut revoir tout ou une partie de notre modèle économique. Parmi eux, la moitié déclarent qu'il faut le repenser entièrement et sortir du mythe de la croissance infinie. Et enfin, une grande partie des Français (86 %) aimeraient vivre dans une société où la consommation prend moins de place. La tendance n'est pas neuve : selon l'Ademe, elle se maintient en légère croissance depuis quelques années.
[...] entre autres acteurs, les collectivités sont bien placées pour agir au travers de leurs investissements à long terme. Ce sont elles qui décident de l'organisation des activités sur leur territoire (PLU, SCoT) et qui sont capables de mobiliser les acteurs locaux et de favoriser l'évolution des comportements.
35 minutes de lecture pas inutiles du tout.
Pour ceux qui ne situent pas le personnage, J.M. Jancovici est ingénieur spécialisé sur les sujets d’énergie et de climat et s’est imposé au fil des années comme l’une des personnalités les plus suivies de France sur ces questions. A la tête de son propre cabinet de conseil spécialisé et de son propre think tank sur la transition bas carbone, il intervient en tant qu’expert et vulgarisateur devant de nombreux publics (entreprises, représentants politiques, étudiants, associations, médias…), et fait par ailleurs partie des treize membres du Haut Conseil pour le climat. Beaucoup l’ont découvert via ses conférences disponibles sur YouTube (en voici trois emblématiques), au contenu dense, dont vous pouvez découvrir un aperçu (incomplet) en 10 mn de lecture avec cet article.
Ce livre a tout simplement l'envergure d'une borne. Il faut y passer. Et puis découvrir à la toute fin que cet article d'une aussi grande qualité est d'Hicham Afeissa me comble d'aise. Son père était professeur de français dans notre collège de Fontaine Bled. #RSPCT
"[...] indignation surtout des jeunes gens - grands consommateurs du numérique - qui doivent réaliser que « la conformité induite par la dépendance n’est pas un contrat social » et qu’« une ruche sans issue n’est pas une maison », que « l’expérience sans le refuge n’est qu’une ombre », et qu’« une vie qui ne peut se vivre que cachée n’est pas une vie »."
Oh que Oui !, celui qui tente de restaurer l'idée de "tanxia" (Tout ce qui est sous le ciel) pour s'accaparer la totalité des pouvoirs en prend plein son grade.
Que l'auteur de ce long texte soit depuis emprisonné n'a rien d'étonnant dans le contexte chinois.
Reste à savoir ce qu'il adviendra aux auteurs occidentaux qui adressent quotidiennement le même genre de critique à leurs caciques ? Prise de risque, coup d'épée dans l'eau ou réels coup de boutoir anti-autoritaire ?
[À SUIVRE]
"L’aboutissement de cette « mortification de soi » (le terme est de Goffman), qui suscite de la résistance ou de l’indifférence apparente (au nom du fait que nous n’aurions rien à cacher), serait de laisser la société d’exposition développer son emprise. Notre vie quotidienne ne ressemble-t-elle pas à celle du prisonnier sous bracelet électronique ?"
Quoi d'autre que de stopper la machine ⚠️ ?
ACCOMPAGNER la prise de conscience qu'il faille aller dans ce sens !
"Rire, c’est déjà ne plus subir."
"Pour aller plus loin, on vous propose deux formats longs, de François Jarrige, Amélie Hart-Hutasse et Christophe Cailleaux, enseignants et co-auteurs du livre Critiques de l’école du numérique."
Voilà qu'il faudrait inviter tous les jardiniers qui ont des idées sur le monde...
" Mais Pierre Rabhi, s’il disserte sur tout, n’est en fait spécialiste de rien. Pour tout dire, Pierre Rabhi n’est même pas agriculteur : il n’a jamais vécu de sa production – il vit plutôt de ses livres et de ses conférences -, et ne possède aucun diplôme en agronomie. Tout au plus Pierre Rabhi est-il en quelque sorte un jardinier, avec beaucoup d’idées sur le monde."
"Nos vies sont totalement bouleversées par un déferlement numérique qui fascine et terrifie à la fois. Au nom de la modernité et d’un progrès qui ne sauraient être arrêtés, nos subjectivités, …"
"Alors que l’école, de la maternelle à l’université, devrait être un havre favorisant la concentration, l’attention commune, valorisant l’effort, l’acquisition de connaissances dans la durée et de manière méthodique, soit un espace de résistance à la frénésie consumériste et numérisatrice contemporaine, elle est devenue l’un des principaux territoires où se déploie ce qui détruit sa raison d’être. Alors qu’elle devrait être pensée comme un temps et un espace laissant place à des pratiques émancipatrices, elle est happée par l’emprise aliénante de la domination numérique."
Une lecture du moment, après le témoignage d'Edward Snowden (où rien ne sera plus jamais oublié !).
"Cet ouvrage est une lointaine répercussion d’un séminaire, intitulé “Critique de la gestion”, qui s’est tenu entre 2009 et 2012 dans des locaux du CNRS, à Paris. La première année, dédiée au thème de la quantification, a donné lieu à un premier volume, justement intitulé Le Monde en pièces. Pour une critique de la gestion, Volume I: Quantifier (La Lenteur, 2012)."
Pourquoi pas une présentation dan "un club de rien" durant les mois qui viennent complété par une veille circonstanciée sur ces mêmes sujets (technopolice, ville -soi disant- intelligente, reconnaissance faciale, etc...)
"Pour Edouard Piely, journaliste à Sciences critiques, "les crises économiques, sociales, financières et écologiques rendent la nécessité de créer une communauté technocritique radicale de plus en plus vitale". Mais radicale ne signifie pas jusqu’au-boutiste ou extrémiste, se défend-il, "radicale consiste à revenir à la racine, à la source des problèmes". À l'heure où les technoprophéties..."
Doit faire partie des outils critiques du Club de Rien !
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« Le psychiatre et spécialiste du cerveau Manfred Spitzer entend réveiller les consciences, faire comprendre à quel point les technologies numériques sont nocives et malsaines. »
Psychologie Heute
« Un livre pour les parents, les enseignants et tous ceux qui tentent d’opposer au monde placé sous le joug des technologies numériques une authentique conscience critique. »
Der Kurier
« Lorsque nous confions aux médias numériques le contrôle de nos vies, nous tombons tout simplement malades. […] Manfred Spitzer montre également dans son ouvrage comment s’en prémunir. »
Medical Tribune
"« C’est joli la campagne », disait Jean-Paul Belmondo dans « À bout de souffle » et cette fois ça y est, pour la trente-sixième fois depuis le mois de novembre, celle-ci est lancée. C’est pourquoi la campagne des médias est au cœur de cette sélection : campagne sexiste, campagne d’expertises, campagne politique, éditocratique et sondagière…"
Les Jaoui/Bacri reviennent en force pour décrypter, avec l'acuité qui les caractérise, les petits travers et les grandes incohérences de nos sociétés modernes.
L'art n'est pas simplement fait pour le plaisir des yeux. Il permet aussi de véhiculer des idées, des messages et de donner à réfléchir au public.