905 liens privés
Qui n'a pas connu les affres de l'addiction ?
Ploum nous fait un retour sur sa démarche :
L’expérience est avant tout une prise de conscience. Je découvre que, dès que je m’ennuie, j’ouvre machinalement un navigateur web sans même y réfléchir. C’est littéralement un réflexe.
Personnellement, j'en suis aussi bien conscient. Pour moi le plus compliqué n'est pas l'ennuie, ça je sais faire, mais plutôt de mobiliser de la concentration afin de lire plus d'un ou deux chapitre du livre en cours...
Et vous ???
Biaise-Moi est un jeu de cartes parodiques où le but est de construire les complots les plus farfelus et à les justifier avec le meilleur argument fallacieux que vous puissiez trouver ! Mais un bon contre-argument pourrait vous empêcher de gagner la manche !
À l’occasion des élections des Chambres d’agriculture, L214 dévoile une série documentaire inédite consacrée au plus grand groupement agricole français : La FNSEA, syndicat de l’agriculture intensive.
À l’aide d’images d’archives, d’interviews d’éleveurs et de synthèses graphiques, les épisodes explorent de multiples facettes de ce syndicat faiseur de ministres. Il met en lumière sa restructuration de l’agriculture, ses conflits d’intérêts, mais aussi les conséquences désastreuses de son action pour les éleveurs, l’environnement et les animaux.
Le rappel est vital, les poubelles de l'histoire déjà bondées, mais il y a bien une place de choix pour lui.
Les publicités consomment la moitié des données mobiles, près de 48 % des données nécessaires pour charger une page web sont consacrées à des publicités,
selon Enders Analysis
Malgré une mobilisation active de la scène électronique et de toute la société civile, la loi a finalement été adoptée en mai 2024. Elle menace directement plusieurs structures du paysage culturel local, y compris Mutant Radio. « On passe notre temps à construire des ponts avec l’Europe, avec le monde. Avec cette loi, on retourne à une forme d’isolationnisme, à un contrôle russe », explique la cofondatrice de la webradio, Tata Janashia.
Par ailleurs, fouiller dans les noms de labels, d'artistes évoqués au long de cet article peut aiguiser la curiosité, faute de pouvoir y aller danser 😉
Bruno Latour, l’un des plus grands penseurs de notre temps, révèle les lignes de failles qui bouleversent nos sociétés et propose des pistes de réflexions pour dessiner le Nouveau Régime Climatique. Christophe Brault, comédien engagé, assure la lecture de ces deux textes fondamentaux, accompagné par l’auteur qui s’est fait un plaisir de lire le début d’Où suis-je ?
Graphique et propos appuyés d'une simplicité réconfortante !!
Asymétrie des pouvoirs et illusions, ça illustre assez bien les blocages sociaux des temps modernes...
Les arbres et les champignons ont créé le plus grand réseau au monde, ce chercheur explique pourquoi
"Une bonne partie du livre est consacrée à ce peuple souterrain. L'essentiel du monde des champignons est invisible à l’Homme. C'est un réseau de filaments qui s’insinue sous les feuilles, qui se déroule dans l'humus et le sol et qui connecte les arbres les uns aux autres."
Les sources consultées se rejoignent à propos de l’impact environnemental considérable des TIC (dont l'utilisation de documents numériques) mais aussi sur celui du papier. "Entre les deux filières, les impacts les plus forts ne se situent pas au même endroit." Parfois il est à la fois fait usage du numérique et du papier. Il est cependant essentiel que chacun·e apprenne à réduire son empreinte carbone liée aux outils digitaux.
Tiny thoughts & large strides, wowowow d;-)
Belle dé-monstr-ation !
La machine démontre des lectures et connaissances approfondies sur des sujets immenses. Une parfaite maîtrise sémantique : justesse du vocabulaire, ordre d’apparition des idées, situations sémantiques variées (dialogues, articles, démonstrations étayées plus ou moins longues, on peut lui demander une réponse en x mots ou caractères, écriture de chansons…). Elle produit en plusieurs langues. De manière extrêmement rapide, ces réponses surgissant du tac au tac.
Relevé par Lundi Matin : https://lundi.am/L-equipe-de-France-contre-la-Coupe-du-Monde-de-football
Écrire « human rights » sur nos maillots, ou mettre un genou à terre face aux oppressions ne suffit plus. Ces gestes sont peut-être forts symboliquement, mais ils sont facilement récupérables par les puissants qui en profitent pour redorer leur blason. Nous n’irons pas à cette Coupe du monde. Nous espérons que notre acte provoquera des émules dans d’autres équipes, ainsi que chez les supporters.
Un peu de fierté retrouvée !
À SUIVRE
Préhistoire !
Le concept même de logiciel n’est pas évident. Comme le rappelait Marion Créhange, la première titulaire d’un doctorat en informatique en France, la manière d’influencer le comportement des premiers ordinateurs était de changer le branchement des câbles. Un programme était littéralement un plan de câblage qui nécessitait de s’arracher les mains sur des fils.
Simple, basic, Unix !
Dans ses réflexions, Thompson n’a qu’un mot à la bouche : « simplicité ». C’est d’ailleurs lui qui va pousser Ritchie à ce que le langage « C » s’appelle ainsi. Une lettre, c’est simple, efficace. Cette idée de simplicité sous-tend toute l’architecture d’Unix : plutôt que de faire un énorme système hyper complexe qui fait tout, on va faire des petits programmes et leur permettre de s’utiliser l’un l’autre. L’idée est révolutionnaire : un programme peut utiliser un autre pour obtenir une fonctionnalité. Arrive même l’idée du « pipe » qui permet à l’utilisateur de construire ses propres chaines de programmes. Cela semble évident aujourd’hui, mais c’est un progrès énorme à une époque où les concepteurs de systèmes d’exploitation tentent de faire un énorme programme capable de tout faire en même temps. Cette simplicité est d’ailleurs encore aujourd’hui ce qui fait la puissance des systèmes inspirés d’Unix. C’est également ce qui va permettre une vague de collaboration sans précédent : chaque individu peut désormais créer un petit outil qui va accroitre exponentiellement les capacités du système global.
Globalization & Corporation, ton univers impitoyable.
En 1980, un changement politique se fait en occident avec l’élection de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et de Ronald Reagan aux États-Unis. Leur doctrine pourrait se résumer en « faire passer les intérêts des entreprises avant ceux des individus ». La recherche, la collaboration, le partage et l’empathie sont devenus des obstacles sur la route de la recherche de profit. Plusieurs grandes mesures vont voir le jour et avoir une importance extrêmement importante, tant sur l’industrie du logiciel que sur notre avenir.
Les concepts de collaboration et de bien-commun sont eux immolés sur l’autel de l’anticommunisme. Faire du profit à tout prix devient un devoir patriotique pour lutter contre le communisme. Cela a tellement bien fonctionné que malgré l’écroulement total du communisme, le concept du bien commun est rayé du vocabulaire. Plus de 30 ans après la chute du mur de Berlin, les gouvernements et les institutions publiques comme les universités doivent encore justifier leurs choix et leurs investissements en termes de rentabilités et de profits futurs.
À propos de la licence du logiciel (propriétaire) :
Grâce à la propriété intellectuelle, le logiciel reste la propriété du fournisseur. On n’achète plus un bien, on achète le droit de l’utiliser dans un cadre strictement défini.
À contrario (ou pas), un des 4 piliers du logiciel libre se découpe, en silhouette :
Notons que cette innovation commerciale (la licence) découle en droite ligne de l’importance morale accordée aux profits. Si l’utilisateur ne peut plus acheter, stocker, réparer et réutiliser un bien, il doit payer à chaque utilisation. L’utilisateur est clairement perdant par rapport au cas d’usage où il achèterait le logiciel comme un bien dont il peut disposer à sa guise.
Les hackers ont du cœur :
Pour perpétuer l’esprit UNIX initial, cet esprit frondeur et hacker, l’université de Berkeley met au point la licence BSD. Cette licence dit, en substance, que vous pouvez faire ce que vous voulez avec le logiciel, y compris le modifier et le revendre, à condition de citer les auteurs.
Richard Stallman et l'imprimante :
Ni une ni deux, RMS démissionne du MIT, où il gardera néanmoins un bureau, pour lancer la Free Software Foundation, la fondation pour le logiciel libre. Son idée est simple : l’industrie vient de confisquer aux informaticiens la liberté de faire tourner les logiciels de leur choix. Il faut récupérer cette liberté.
Il théorise alors les quatre grandes libertés du logiciel libre :
Le droit d’utiliser un logiciel pour n’importe quel usage
Le droit d’étudier un logiciel pour le comprendre
Le droit de modifier un logiciel
Le droit de partager un logiciel et/ou ses modifications
Aujourd’hui, on considère « libre » un logiciel qui permet ces quatre libertés.
Paranoïd ou extra-lucide ?
Si vous utilisez un logiciel propriétaire, vous ne savez pas ce qu’il fait de vos données, que ce soit de données scientifiques, des données personnelles, des documents dans le cadre du travail, des courriers. Un logiciel propriétaire pourrait même envoyer vos données privées aux concepteurs sans votre consentement. L’idée paraissait, à l’époque, issue du cerveau d’un paranoïaque.
En guise de conclusion :
Les pouvoirs publics et les réseaux éducatifs se sont, le plus souvent, laissé prendre au mensonge qu’utiliser les nouvelles technologies était une bonne chose. Que les enfants étaient, de cette manière, éduqués à l’informatique.
Utiliser un smartphone ou une tablette éduque autant à l’informatique que le fait de prendre un taxi éduque à la mécanique et la thermodynamique. Une personne peut faire des milliers de kilomètres en taxi sans jamais avoir la moindre notion de ce qu’est un moteur. Voyager avec Ryanair ne fera jamais de vous un pilote ni un expert en aérodynamique.
L’informatique est devenue une infrastructure humaine trop importante pour être laissée aux mains de quelques monopoles commerciaux. Et la seule manière de leur résister est de tenter de minimiser leur impact sur nos vies. En refusant au maximum d’utiliser leurs solutions. En cherchant des alternatives. En contribuant à leur création. En tentant de comprendre ce que font réellement ces solutions « magiques », avec nos ordinateurs, nos données et nos esprits.
Le logiciel libre et l’open source sont la seule solution que j’envisage pour que les ordinateurs soient des outils au service de l’humain. Il y a 20 ans, les idées de Richard Stallman me semblaient extrémistes. Force est de constater qu’il avait raison. Les logiciels propriétaires ont été essentiellement utilisés pour transformer les utilisateurs en esclaves des ordinateurs. L’ordinateur n’est alors plus un outil, mais un moyen de contrôle.La responsabilité en incombe à tous les militants, qu’ils soient écologistes, gauchistes, anticapitalistes, socialistes, voire même tout simplement locaux. On ne peut pas militer pour l’écologie et la justice sociale tout en favorisant les intérêts des plus grandes entreprises du monde. On ne peut pas militer pour le local en délocalisant sa propre voix à l’autre bout du monde. La responsabilité en incombe à tous les politiques qui ont cédé le contrôle de pays, de continents entiers à quelques entreprises, sous prétexte de gagner quelques voix lors de la prochaine élection.
[...] une application parfaite de l’effet cigogne : expliquer un fait par un autre qui n’a aucun rapport. C’est confondre une corrélation, un événement A s’observe avant un événement B, avec une causalité, B se passe à cause de A (La Toupie). Lorsque deux événements se succèdent, cela ne signifie pas que l’un est la cause de l’autre. Ce raccourci cognitif peut être instinctif, mais potentiellement dangereux et à l’origine de fake news. Établir une causalité à tort peut servir à convaincre et manipuler à des fins de désinformation (VulgariScience).
10 conférences auxquelles il suffit de s'inscrire. Le lien de connexion sera diffusé 8 jours avant chaque conférence.
Par exemple, Vrai ou faux ? :
- Les jeunes sont tous à l’aise avec les équipements numériques !
- Rien de mieux qu’un écran pour calmer son enfant !
*Les outils numériques facilitent la vie de tous les parents !
Dommage, ça ne parle pas de l'empreinte carbone de TiTok + Snapchat (mais ça marche aussi avec twitter et facebook)...
Fin août 2021, un respectable rédacteur d’une respectable revue nous a demandé un entretien pour « mieux nous connaître ». Nous et notre activité critique. Ce qui lui épargnait en outre la peine de lire nos livres et d’écrire un article. Qu’à cela ne tienne, nous avons travaillé nos réponses entre d’autres chantiers en cours, afin de les lui rendre dans les délais. D’autres questions devaient suivre. Nous n’en avons reçu aucune et sept mois plus tard nous avons retrouvé ce texte dans un recoin de notre ordinateur. Qu’à cela ne tienne (bis), notre liberté d’expression ne tient heureusement qu’à nous-mêmes (tracts, brochures, livres, conférences-débats, site Internet, etc.) ; l’expérience nous ayant enseigné au prix fort à ne dépendre d’aucun collectif, journal ou maison d’édition pour publier nos enquêtes. (...)
Une rencontre s'est tenu avec les délégués départementaux des petits débrouillards au Labaux, le tiers-lieu de l'Auxois en vue de proposer aux enfants du territoire des activités d'éveil à la culture scientifique.
[À suivre en avril 2022]