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dessin : Je signe ici ?
Très bon. Très conscis. Fera office de mémoire. Dans le 5-9, ici et partout ailleurs, qu'il a été tellement politique ce traitement de la Culture. Et toussa dans le pays qui l'a promu avec un ministère depuis plus de 70 ans.
Bon, c'est vrai qu'il y a aussi un ministre des cultes (et de la schlag)...
Le « passe sanitaire » sera donc exigé pour accéder à ces établissements et services jusqu’au 15 novembre 2021.
Dans la foulée de la décision du Conseil constitutionnel, la loi relative à la gestion de la crise sanitaire a été publiée au Journal officiel du 6 août 2021.
On est pas bien là ? détendu !
Après plus d’un an de quasi-fermeture de ses frontières, Pékin veut faciliter l’entrée de certains ressortissants étrangers et voyageurs. Ceux-ci devront néanmoins être vaccinés avec un sérum chinois pour entrer dans le territoire, alors même que les produits chinois ne sont pas homologués, et donc indisponibles, dans la plupart des pays occidentaux.
Pour Nicholas Thomas, professeur en sécurité sanitaire à la City University de Hong Kong, la Chine voit plus large. Elle anticipe la création d'un passeport vaccinal global chapeauté par l'OMS, dont elle ne veut pas être exclue.
Une piste pour croiser avec l'esprit général de la maisonnée.
Les enseignements généraux de la consultation du CESE
Parmi les 110 507 participants à la consultation :
67,1% se déclarent très défavorables ;
20,2% se déclarent très favorables ;
5,6% se déclarent défavorables ;
5,1% se déclarent favorables ;
2% se déclarent mitigés
Vu les élevages concentrationnaires qui pullulent en Chine et en Asie du Sud depuis un moment, les soupçons pèsent...
Un parti pris qui en vaut bien d'autres et qui a le mérite de tout bien résumer tout haut ce que d'aucune et d'aucun pensent dans leur for intérieur...
30 janvier 2021 | Par Ellen Salvi
Divisé sur les mesures à prendre face à la recrudescence épidémique, l’exécutif sombre dans une communication erratique, qui peine à masquer ses contradictions.
L"’exécutif a cherché la bonne formule toute la semaine. Il a d’abord été question de « confinement très serré », puis de « confinement hybride ». Mais finalement, le problème résidait peut-être dans le mot même de « confinement ». Trop de mauvais souvenirs. Alors on a parlé de « prolongement des vacances scolaires », formulation jugée moins anxiogène. Les confidences anonymes ont envahi les colonnes des journaux, les ballons d’essai ont été envoyés tous azimuts, les divisions gouvernementales sur les mesures à prendre et les humeurs du président de la République contre « la pression des scientifiques » ont été étalées au grand jour.
Rythmée par les atermoiements rhétoriques des uns et les coups de com’ des autres, la semaine s’est finalement conclue vendredi soir par une prise de parole du premier ministre, organisée dans la précipitation à l’issue d’un Conseil de défense, lui-même convoqué à la dernière minute. À 20 h 30 passées, heure de la soupe sous couvre-feu, Jean Castex est apparu sur les écrans des chaînes d’info, à la surprise générale de son propre gouvernement, pour dérouler une série de nouvelles restrictions, et expliquer que « notre devoir est de tout mettre en œuvre pour éviter un prochain confinement ».
Le locataire de Matignon a ainsi annoncé, entre le fromage et le dessert, l’interdiction des déplacements en dehors de l’Union européenne, « sauf motif impérieux », et la fermeture, dès dimanche, des « centres commerciaux non alimentaires d’une surface supérieure à 20 000 m2 ». Il a également déclaré que le « recours effectif au télétravail devra être renforcé dans toutes les entreprises » et que « les policiers et les gendarmes seront mobilisés pour contrôler le non-respect du couvre-feu, l’organisation de fêtes clandestines et l’ouverture de restaurants, de manière renforcée ».
Emmanuel Macron en Conseil de défense, en novembre 2020. © Thibault Camus/Pool/AFP
Alors que résonnait au loin la rumeur du « tout ça pour ça », l’opposition a commencé à réagir à ces « annonces surprises » – qu’est-ce qu’on s’amuse : le chef de file de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a déploré le « temps perdu » ; la présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen s’est félicitée de la fermeture des frontières ; le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) Julien Bayou a estimé que le gouvernement choisissait « l’économie au lieu de la santé » ; et celui du Parti communiste français (PCF) Fabien Roussel a noté qu’il n’y avait « rien sur la campagne de vaccination et pas de sortie du tunnel en vue ».
Damien Abad, le patron des députés Les Républicains (LR), a quant à lui jugé « particulièrement dangereux de jouer sur la corde psychologique des Français en faisant monter la menace du confinement ces derniers jours pour finalement envoyer à la volée un premier ministre embarrassé faire des annonces mineures ». Car c’est bien là tout le problème : un an après le début de la pandémie, le pouvoir continue de jouer avec nos nerfs en faisant des coups politiques. Parfois pour cacher ses propres manquements. Le plus souvent parce qu’il ne sait rien faire d’autre.
La période est instable, le virus imprévisible, et la gestion de crise forcément évolutive. Il n’est pas question de prétendre le contraire. Mais convoquer un Conseil de défense en urgence, un vendredi soir, faire monter la sauce en rappelant à quelques journalistes que le procédé n’est pas commun, puis lâcher trois mesures en expliquant à d’autres qu’il ne s’agit que d’« un répit d’une semaine pour empêcher la fermeture des écoles »… Tout cela est en revanche inacceptable. Et nourrit largement la défiance et la morosité.
En milieu de semaine, face aux présidents de groupe du Sénat, Jean Castex a reconnu que « la complexité, c’est l’acceptabilité ». Mais comment faire accepter à des millions de personnes des décisions prises d’en haut, par un noyau resserré d’individus qui pourraient tenir dans une cabine téléphonique ? Comment permettre aux Français de s’approprier des mesures dont ils ne comprennent pas le sens ? Comment oser les taxer de « procureurs » quand aucune des questions qu’ils posent légitimement, depuis un an d’état d’urgence sanitaire, ne trouve de réponses ?
Dans les cabinets ministériels et jusqu’au sein du gouvernement, beaucoup ne savent toujours pas expliquer pourquoi les musées sont fermés, alors que les magasins restent ouverts. Pourquoi il est possible d’aller s’acheter une paire de baskets, mais pas d’aller visiter une exposition. Nul n’est capable, non plus, de savoir si un confinement très strict, sur une courte période, serait mieux accepté par la population que des mesures moins contraignantes, mais plus étalées dans le temps. Personne ne sait si d’autres alternatives sont possibles. Personne ne le sait, parce que personne n’en a débattu.
Les annonces de vendredi sont survenues après deux jours de « consultations » menées par l’exécutif avec les partis politiques, les associations d’élus, les syndicats, ainsi que des laboratoires ou encore des psychiatres. Le premier ministre avait aussi promis un débat et un vote – non contraignant – au Parlement, en cas de nouveau confinement. Mais, depuis un an, toutes les décisions sont prises dans le huis clos du Conseil de défense. Et toutes se discutent, si l’envie nous en prend, a posteriori. Le rôle des parlementaires s’est réduit comme peau de chagrin. Et les ministres qui ne sont pas directement concernés par la crise ont tout simplement disparu.
L’équilibre à l’œuvre depuis le début de la pandémie est de plus en plus précaire. Comme le soulignait récemment l’ancien président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), Didier Sicard, dans Le Monde, « le dégât neuronal est immense, quand une société est privée de sociabilité, de culture, de plaisir » et « l’enfermement a des conséquences incalculables ». La ligne d’horizon recule en permanence. Le décision publique, dans un tel contexte, n’est pas seulement sanitaire : elle est profondément politique. Politique, mais pas politicienne.
Plutôt que de se soucier des critiques et de son image, de mettre en scène ses colères ou ses doutes, de distribuer les bons points aux enfants sages, de rabrouer ceux qui ne le sont pas, de faire des tweets-mantra – samedi, il a encore posté sur son compte : « J’ai confiance en nous. Les heures que nous vivons sont cruciales. Faisons tout pour freiner l’épidémie ensemble » – et de jouer avec le bouton de l’ascenseur émotionnel, Emmanuel Macron pourrait commencer par éclairer ses choix et partager sa prise de décision. Sans cynisme ni condescendance. Sans théâtralité. Et sans penser aussi fort à la présidentielle de 2022. Parce qu’on n’entend que ça."
Un prix bien mérité pour les bons "makers" (ceux qui font ont raison !) du Fab Lab de l'Auxois.
"La Chine mène depuis les années 2010 une stratégie d'expansion de ses médias sur le continent africain. Un moyen d'améliorer l'image du pays, notamment en temps de crise sanitaire, mais aussi d'affirmer sa présence et sa puissance aux yeux de la communauté internationale. "
"La crise sanitaire liée au coronavirus qui touche la planète depuis près d’un an a aussi été une occasion pour la Chine de mobiliser ses outils médiatiques et d’intensifier sa stratégie d’influence informationnelle sur tout le continent africain."
Voilà. L'année de tous les dangers a enfin son jeu vidéo !
" En effet, les consignes délivrées pour faire face aux risques de contagion ne relèvent pas du registre des interactions sociales habituelles. Elles réclament des comportements qui contreviennent, notamment, à la proximité physique dont se nourrissent, le plus souvent, nos échanges sociaux. Elles dissocient la présence d’autrui de la possibilité d’en profiter. Bref, autant de situations qui remettent en cause des façons de vivre largement partagées. "
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"Sous l’activisme de la réponse quasi militarisée à la pandémie subsiste une réticence à s’orienter vers les manières de vivre qu’exigerait un avenir soutenable. L’opposition guerrière entre virus et confinement des peuples signale la difficulté d’une victoire : si les grands rassemblements de travail, d’éducation, de loisir, les carrefours géants du déplacement et de la consommation se révèlent au départ des « grappes », initiant les trajectoires explosives du virus, cela ne nous indique-t-il pas une chose que nous avions refusé de voir ? La société du futur vivable doit être organisée par des entités plus petites et conviviales, moins dépendantes, moins connectées (y compris les réseaux de communication utilisés par leurs gestionnaires pour surveiller les multitudes)." = recherche du point d'équilibre entre "pensée globale" et "action locale" ?
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"Pratiquons donc au mieux les rituels protecteurs, sans pour autant qualifier de traîtres ceux qui demandent en quoi, pour arracher des vies à une maladie, il faudrait tous nous empêcher de vivre… Au risque d’augmenter d’autres mortalités épidémiques déjà massives, comme les suicides et les dépressions." = rituels du soin - altruisme - amour ?
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"viralité des technologies qui, investissant l’humain après avoir saccagé la nature, tente de réaliser la pensée « indubitable » par la persuasion ciblée des esprits qu’elle généralise à la vitesse de la lumière (ce dont les techniques de mobilisation participent, bien que parfois « nécessaires » au premier degré)" = IA ???
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"Il faudra, dans un avenir proche, limiter les mobilisations dépensières, polluantes et enrégimentées. L’expérience du télétravail et de la téléscolarité mérite d’être retenue, à condition qu’elle évolue vers des activités « pour soi », libérant des liens de fréquentation autres que la soumission aux hiérarchies centralisées de l’emploi et de l’instruction. Soit le contraire du confinement." = médiation & éduc pop comme réponse structurelle -et locale, donc !
"Toutes les dates qui suivent sont celles des articles de Science. Dans ce texte, je me concentre sur quelques moments charnière dans la découverte d’aspects-clé de la maladie et les réflexions sur la prise en charge de l’épidémie. Du point de vue de la gestion politique de l’épidémie, j’identifie quatre grands moments : l’émergence de la maladie (première quinzaine de janvier), la prise au sérieux de la possibilité d’une pandémie (article du 5 février), la confirmation qu’il y a bien une pandémie (article du 25 février), les leçons à tirer de la gestion chinoise (2 mars)."
Où l'auteur de cet article cite justement l'ouvrage La Fabrication du Crétin Digital de Michel Desmurget et l'implication commerciale plus que pédagogique de l'investissement par les États dans le tout-écran.
"En définitive, si l’enseignement par le numérique (et non du numérique dont l’utilité est incontestée) constitue bel et bien un miroir aux alouettes pédagogique, il se traduit par une consommation de produits numériques de nature à accentuer la dépendance des enfants et adolescents à leur égard. Le meilleur des mondes ?"
"Sachez que lorsque nous sortirons de ce mauvais film de science-fiction, nous serons heureux de nous retrouver ensemble à l'air libre pour célébrer nos retrouvailles avec la vie. Mais nous serons aussi en colère."
Voilà un objectif pas nul du tout !
""Les sociétés humaines étaient alors assez organisées, autonomes et conscientes pour absorber le choc, qui devint une opportunité.""
"Raoult a relevé avec ironie qu’il n’était pas impossible que la découverte d’un nouvelle utilité thérapeutique pour un médicament tombé de longue date dans le domaine public soit décevant pour tous ceux qui espèrent un prix Nobel grâce à la découverte fracassante d’une nouvelle molécule ou d'un vaccin… sans oublier la perspective des dizaines de milliards de dollars de revenus à prendre, là où la chloroquine ne coûte littéralement rien."
...
Bref, n'écoutant que les cours boursiers, ce fut le drame.
Lordon : "Ici la philosophie conséquentialiste (1) a la main lourde, et l’esprit de sacrifice généreux — mais pour les autres, comme toujours."
Les connards : ouais ben bon eihn, ta gueule Lordon !
Encore une fois, quand le ouistiti montre le distributeur de canettes lancé à 800km heure sur la colonie, les connards veulent toujours s'en prendre au singe ou à son doigt.
Mais dommage, on sait bien que l'important ça n'est pas la chute, mais l'atterrissage.
« Les conditions générales d’utilisations de Discord sont hallucinantes : elles permettent de récupérer toutes les données, et donc les cours dispensés, prévient un enseignant. C’est pareil concernant Google Éducation : c’est propre, joli, efficace, mais ils peuvent utiliser tous les documents mis en ligne. Il ne faut pas se leurrer : ces entreprises ont un but lucratif. »
Comme elle, j'ai une chambre, un clavier des feuilles et un stylo. Et comme elle j'aime écrire. Et là, des histoires à raconter, il m'en arrive de toute part.
"Comment s’empêcher de voir, dans ce qui nous arrive, une certaine ironie ? Celui qui écrit cette pièce à huis clos ne manque pas d’humour. Monde de solitudes, nous voilà esseulés. Monde de virtualité, nous voilà réduits à n’exister, à ne nous parler, à n’interagir qu’à travers des écrans. Monde inhospitalier, nous voilà enfermés. Nous rêvions d’un monde où on pourrait, depuis son canapé, regarder des films, lire des livres, commander à manger. Nous y voilà, ne bougez plus, vos vœux sont exaucés."